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Le congrès du Front Polisario va se prononcer

Un président pour la RASD

La réélection du président sortant, Brahim Ghali, est très attendue par les Sahraouis. Il jouit en effet d’une confiance «totale», d’autant plus que la prochaine étape nécessite un homme à la hauteur de cette mission.

Les travaux du 16e congrès du Polisario bouclent, aujourd'hui, leur cinquième jour dans le camp des réfugiés de Dakhla, sous le slogan: l'«escalade de la lutte pour le retrait de l'occupant (marocain) et imposer la souveraineté totale». Réunis depuis vendredi dernier, les militants du Front Polisario vont renouveler leur principale instance. Le congrès s'est déroulé dans le respect des règles démocratiques. Preuve en est, le scrutin dédié à l'élection des sept membres de la présidence du congrès s'est déroulé à main levée. Sept membres, quatre hommes et trois femmes, dont l'héroïne des Sahraouis Sultana Khaya ont été en effet élus au premier tour. Une militante au parcours salué et soutenu par son peuple et la communauté internationale, notamment depuis la rupture du cessez-le-feu en novembre 2020, par le Makhzen. Les congressistes au nombre de plus de 2000, ont également choisi deux autres femmes et quatre hommes, qui se sont penchés sur la préparation de la loi électorale à la veille du vote qui se déroule, aujourd'hui, dans l'immense salle du «M'hamed-Khaddad-Lahbib». «Ce congrès, le premier depuis la reprise de la lutte armée fin 2020, donnera un nouveau souffle à la lutte armée contre l'occupant (marocain) «, a souligné à L'Expression, Hamdi Mayara, SG du ministère de l'Information sahraoui. «Nous sommes en guerre de légitime défense et nous allons faire valoir notre droit à l'autodétermination.» Des ambassadeurs, des partis ainsi que des membres de la société civile ont rehaussé cet événement, dont l'importante délégation algérienne. Plus de 400 délégués étrangers sont venus des quatre coins du monde. Des représentants de l'Afrique du Sud, la Mauritanie, la Tunisie, le Tchad, la Namibi, l'Espagne, l'Angola, le Zimbabwe, l'Italie, la Suède, le Portugal, la Russie, et les Etats-Unis ont pris part à cet événement. Esteban silva, le président de l'Association d'amitié avec la RASD et président du mouvement socialiste «allendiste» chilien, Esteban Silva Cuadra, nous a déclaré: «Nous croyons que c'est un moment très important et nous sommes venus de l'Amérique latine pour apporter notre soutien aux Sahraouis», ajoutant que «de nombreux militants du Chili, du Venezuela, du Nicaragua, de Porto Rico, de Cuba, du Panama et d'autres pays d'Amérique latine sont présents pour exprimer la solidarité avec le peuple sahraoui».
«Une délégation de l'intergroupe parlementaire européen de solidarité avec le peuple sahraoui, conduite par les eurodéputés Miguel Orbán et Ana Maria Miranda, ont pris part au 16e congrès. Ils ont affirmé leur «plein engagement à soutenir et à défendre la cause sahraouie au niveau européen et international». Ils ont également exprimé «leur rejet de la position du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez à l'appui de la thèse expansionniste marocaine», soulignant qu'il s'agit d'une démarche contraire à la légitimité internationale et aux droits des peuples garantis par la Charte des Nations unies et les résolutions internationales.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) vient de jeter un pavé dans la mare sur la situation des droits de l'homme au Maroc. Les différents dépassements et violations des droits de l'homme commis par le Maroc au Sahara occidental occupé à l'encontre des réfugiés et demandeurs d'asile ont été dénoncés dans le rapport annuel de HRW 2022 au moment où le retentissant scandale de corruption au Parlement européen continue de faire couler beaucoup d'encre. Alors que les eurodéputés vont débattre, à partir de cette semaine, en séance plénière des droits de l'homme au Maroc, ledit rapport a dénoncé les autorités d'occupation marocaines qui «ont systématiquement empêché les rassemblements de soutien à l'autodétermination sahraouie et ont fait obstruction au travail de certains groupes locaux de défense des droits humains, notamment en bloquant leur accréditation».
«Dix-neuf hommes sahraouis sont restés en prison après avoir été condamnés en 2013 et 2017, au terme de procès iniques», après le démantèlement de leur campement par la force à Gdeim Izik. «Les arrestations de migrants et de réfugiés par le Maroc ont augmenté à la mi-2022 à Laâyoune occupée». «Des personnes y étaient détenues dans des conditions d'hygiène déplorables, puis envoyées vers des endroits éloignés dans le désert», a-t-on critiqué. Le document a évoqué le drame de Melilla où des dizaines de migrants ont été sauvagement tués en juin dernier. «Des vidéos et des photographies de l'incident montrent les forces de sécurité marocaines faisant un usage excessif de la force, notamment des passages à tabac, et la Guardia civil espagnole lançant des grenades lacrymogènes en direction des hommes qui escaladaient les clôtures», précise la même source.

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