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Après l'interdiction de l'espace aérien aux avions de sa majesté

Un Royaume marocain en déshérence

Depuis des mois, et plus particulièrement depuis les visites d'un responsable diplomatique, puis d'un chef militaire de l'entité sioniste à Rabat, le Royaume marocain maussade n'a pas cessé de multiplier les provocations et les diatribes envers l'Algérie, persuadé qu'il parviendrait à masquer la réalité marocaine à force de fumée et de mensonges. Dans une fuite en avant pathétique, il feint d'ignorer que tout son environnement géostratégique se plaint de sa politique de voisinage agressive et biaisée. L'Espagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Union européenne ont des raisons de se méfier des coups tordus auxquels se livrent les dirigeants du royaume dont la politique étrangère est de plus en plus fondée sur la calomnie et les actes de diversion. Même la France, l'alliée et le tuteur obligé du Makhzen depuis des lustres, ne parvient plus à cacher son irritation face à des déviances manifestes par rapport aux règles qui régissent les rapports entre les Etats.
Le Makhzen n'en est pas à son ultime stupidité. Il vient de le montrer avec morgue, prétendant à nouveau, toute honte bue, que le Front Polisario serait appuyé par des conseillers militaires du Hezbollah. Quelques semaines auparavant, il avait agité la muletta de l'Iran qui serait, lui aussi, sur le terrain des combats, le long du mur de la honte. Des arguments dont il n'est pas besoin de sortir des hautes écoles de guerre pour comprendre qui en est le véritable instigateur. Plus que jamais, le Royaume marocain s'est livré, pieds et poings liés, à son nouveau mentor, l'entité sioniste, croyant pérenniser sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, après que l'ancien président américain Donald Trump, poussé par le lobby sioniste dont le porte-voix fut son propre gendre et conseiller, a conclu avec Mohamed VI un marchandage illégal, au regard du droit international.
Sans doute, les conseillers du roi n'ont-ils pas prévu que la riposte de l'Algérie, après une longue période de patience et de retenue, allait s'avérer ferme et graduelle. Après la rupture des relations diplomatiques, annoncée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, sur la base d'un long et méthodique récapitulatif des faits et méfaits du Royaume marocain à l'encontre de notre pays, Rabat a poursuivi sa guerre des fake news et autres déclarations mensongères. Du coup, la fermeture de l'espace aérien à ses avions va-t-elle aggraver l'impact socio-économique, déjà sévère avec l'enterrement du gazoduc algérien dont le Makhzen tirait un grand profit, pour un royaume aux abois. La RAM dont les appareils empruntaient le canal de Bechar vers l'Afrique de l'Ouest, notamment va vite en découvrir la douleur, tant pour le carburant que pour le coût de la billetterie. Et ce ne sont là que les premières mises en garde, car l'Algérie dispose d'autres moyens de ramener à la raison un régime totalement en déshérence. Quant à la quête d'une réouverture de la frontière, le Makhzen sait parfaitement qu'elle ne dépend pas du dossier du Sahara occidental mais qu'elle concerne, d'abord et surtout, l'insécurité fomentée à notre frontière, le trafic de drogue massif et les actes hostiles de diverse nature. Bon gré mal gré, et quelles que soient les assurances dont il se croit paré, le Royaume marocain en perdition est condamné à revoir sa copie, faute de quoi son aventurisme aveugle risque fort de le précipiter dans l'inconnu.

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