{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol

Yolanda Diaz réaffirme le soutien au peuple sahraoui

Vendredi dernier, à Casablanca, des bandes criminelles munies d'armes blanches ont assailli des migrants soudanais, faisant plusieurs blessés, sous le regard impassible des forces de l'ordre selon l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH). Tandis que, dans le royaume du Maroc, les attaques contre les migrants d'origine subsaharienne se poursuivent, comme lors de la répression policière qui a coûté la vie à plusieurs dizaines parmi les 2000 migrants qui avaient tenté de pénétrer dans l'enclave espagnole de Melilla, voici que la deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre du Travail et de l'Économie sociale, Yolanda Diaz, vient d'exprimer, en son âme et conscience, son soutien à la cause légitime du peuple sahraoui, en lutte pour son droit inaliénable à l'autodétermination. Ce faisant, elle se situe à contre-courant du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, déjà largement désavoué par ses alliés de la coalition gouvernementale. L'information a été révélée par le quotidien espagnol El Dia qui rapporte, en outre, le propos de la deuxième vice-présidente Yolanda Diaz selon laquelle la position de Sanchez en faveur des thèses du Makhzen n'est guère partagée par l'ensemble des membres de l'Exécutif.
«Deux minutes après avoir connu le revirement de Pedro Sanchez favorable au plan (marocain) au Sahara occidental, il a été catégoriquement refusé», raconte Mme Diaz et cela ne fait que confirmer la donne observée à l'époque. En effet, on se souvient que la classe politique espagnole dans sa dimension la plus large n'a pas tardé à manifester publiquement son indignation face à un revirement plus que suspect de Pedro Sanchez, taxé par beaucoup de responsables politiques et associatifs de «scandaleux» et surtout en rupture avec «la position historique de l'Espagne et le droit international».
Et tout naturellement, il importe de rappeler que, déjà, à ce moment-là, Yolanda Diaz a été parmi les premiers dirigeants espagnols à se déclarer en totale démarcation par rapport à la démarche de Pedro Sanchez, apparemment sous-tendue par des intérêts étroits.
«La position de l'Espagne vis- à- vis de ce dossier», avait-elle proclamé haut et fort, «doit émaner d'un dialogue national, tout en tenant compte du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, garanti par le droit international».
Des critères dont le Premier ministre espagnol convié à la table du Makhzen ne s'embarrasse nullement, depuis qu'il a ouvertement souscrit aux pressions et au chantage du royaume marocain en annonçant, le 14 mars 2022, qu'il apporte son appui au prétendu «plan d'autonomie» du Sahara occidental, et ce malgré les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'ONU et les multiples recommandations de la communauté internationale et de l'Union africaine sur l'incontournable organisation du référendum d'autodétermination, patiemment attendu par le peuple sahraoui malgré des décennies de manoeuvres dilatoires et de répression forcenée.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours