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Journée internationale de l'enfance

1000 cas de matraitance en Algérie

Notre pays a franchi d'énormes pas en matière de protection et de promotion des droits de l'enfant, a estimé la présidente de l'Onppe.

L'Algérie a célébré, hier, la Journée internationale de l'enfance, qui coïncide avec le 1er juin. La célébration de cette date vise à attirer plus l'attention sur la protection et le bien-être des enfants. Cette date intervient en pleine recrudescence des actes de violences commises à l'égard de l'enfance en Algérie. Mais cette situation interpelle les autorités en charge du dossier.
Cette assertion se voit conforté par la déclaration faite, à L'Expression par la déléguée nationale à l'Organe de la protection et de la promotion de l'enfance (Onppe), Meriem Chorfi. Contactée à la veille de la célébration de la Journée internationale de l'enfance, l'intervenante nous a révélé que l'organe qu'elle dirige a traité, de janvier à jeudi dernier, 400 000 appels». De plus, Meriem Chorfi nous a indiqué que pas moins de 1003 cas d'atteinte aux droits de l'enfant, (580 garçons et 423 filles), via les appels au numéro vert gratuit 11-11», ont été recensés par son organisme, cela avant d'affirmer que «l'ensemble des appels enregistrés par ses services, ont été traités au cas par cas», avant d'ajouter que cette procédure a été assurée, en étroite collaboration avec les personnels en charge de ce genre d'affaires, au sein du ministère de la Solidarité et aussi par la justice, cela avant d'insister sur l'importance de la dénonciation des maltraitances de l'enfant.
Comparativement au bilan établi par le même organe à la même période de l'année dernière, il n'y a pas eu, à première vue, de grands changements. L'Onppe avait reçu 600 signalements de cas d'atteinte aux droits de 1 035 enfants.
Néanmoins, il faut retenir que plusieurs actes de violences commis à l'encontre des enfants ne font plus l'actualité. Comme le phénomène des enlèvements, qui avait fait couler beaucoup d'encre durant ces dernières années.
Notons enfin que bien que le pays ait franchi d'énormes pas en matière de protection et de promotion de l'enfance, la réalité démontre que nombre de cas échappent encore et indirectement au recensement de l'Onppe, du fait que les mineurs violentés se retrouvent forcés, pour de multiples raisons, de garder le silence, malgré leurs souffrances, sur ce qu'ils subissent, outre le sentiment de peur constant et d'insécurité.

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