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Affaire de l’EGT Tipaza

26 Prévenus à la barre

Dilapidation de fonds publics, infraction au Code de marchés publics, octroi d’indus privilèges, abus de fonction, implication dans une affaire de corruption, passation de marchés douteux…

Impliquant 26 accusés, dont cinq directeurs généraux, le président du conseil d'administration et nombre de ses membres, des directeurs centraux et le directeur régional d'une banque publique ainsi que d'autres fonctionnaires, accusés de corruption, le procès en appel qui a ébranlé l'Entreprise de gestion touristique de la wilaya de Tipaza,a abouti à la décision de la présidente du tribunal correctionnel près la cour de Tipaza, tôt dans la matinée, de lever la séance du procès dont la reprise est prévue à partir de 11h. Poursuivis dans cette affaire, pour «dilapidation de deniers, publics, infraction à la loi sur les marchés publics, octroi d'indus privilèges, abus de fonction, implication dans une affaire de corruption et passation de marchés douteux», tous les accusés ont plaidé leur abandon de toutes les charges retenues contre eux, notamment les membres des commissions d'ouverture des plis et des marchés, soutenant que «leurs prérogatives ne leur permettent pas d'émettre une décision d'octroi, conformément au règlement intérieur de l'entreprise, mais que cela relève du directeur général, avec l'approbation de toute opération par le conseil d'administration». Dans le détail, il s'agit de l'ouverture d'une instruction suite à une lettre anonyme dénonçant des «infractions graves dans la gestion du projet de modernisation et de réhabilitation du village touristique (ex-CET) pour lequel une enveloppe de 4 milliards de DA, augmentée à 5 milliards de DA, dans le cadre d'un programme national visant la réhabilitation des complexes touristiques publics, avait été accordée». Il faut dire que dans cette affaire, qui a fait l'objet d'un jugement au mois d'avril dernier, où le tribunal de Tipaza avait prononcé des peines allant d'un an de prison avec sursis à 6 ans de prison ferme à l'encontre des accusés dans l'affaire de corruption à l'EGT de Tipaza, les principaux accusés, se rejettent mutuellement la balle du fait que les anciens directeurs généraux imputent la responsabilité aux membres de la commission de passation des marchés, alors que ces derniers soutiennent mordicus que «leur rôle s'était limité à la rédaction des procès-verbaux des marchés et à l'ouverture des plis et non pas à la signature des décisions d'attribution, qui ne relevaient pas de leurs prérogatives».
Les anciens directeurs généraux de l'EGT Mohamed Bahlouli (2014-2016) et Yacine Kaoula (2017-2020) ont ainsi été condamnés à 6 ans de prison ferme et à une amende de 500.000 DA pour «abus de fonction, dilapidation de deniers publics, passation de marchés en infraction à la réglementation et octroi d'indus privilèges à des tiers», alors que le tribunal a en outre condamné par contumace l'entreprise portugaise de construction ACA à une amende de 5 millions de DA, avec exclusion de la procédure de passation de marchés publics pendant 5 ans et a acquitté neuf autres accusés, dont l'actuel directeur général de l'EGT, Mohamed Boudouma, et des directeurs centraux.
Par ailleurs, Les accusés Aziz Bar (président du conseil d'administration de l'EGT de Tipaza), Abdelkrim Mansouri (membre du conseil d'administration), Mohamed Aglouchi (ancien directeur général) et Rabah Chiah (ancien directeur général) ont été condamnés à 2 ans de prison ferme et à une amende de 200.000 DA chacun, pour abus de fonction.

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