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Les Agriculteurs y sont majoritairement réfractaires

30% seulement ont souscrit à l’assurance

Un agriculteur témoignait que ses souscriptions ne lui ont pas servi à se faire indemniser pour des pertes subies il y a plusieurs années.

La journée se déroulait, mardi et mercredi dernier, au niveau de l’Institut des techniques agricoles de Boukhalfa, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les activités étaient diverses, mais embrumées par les souvenirs des incendies qui ont ravagé des milliers d’hectares de forêt et de terres agricoles réservées à l’arboriculture. Les personnes présent n’ont d’ailleurs, pas manqué de mentionner les énormes dégâts occasionnés par ce sinistre.
Des dégâts estimés, par les dernières statistiques, à quelque 5 193 ha d’arbres fruitiers, dont font partie quelque 4500 ha d’oliviers et 693 ha de diverses espèces fruitières. On déplore la perte totale de 19 178 têtes d’animaux d’élevage et la destruction de 8 110 ruches pleines et 3 101 ruches vides.
D’autres pertes sont à mentionner à l’instar de 103 étables, de 100 bergeries, de 40 chèvreries, de 26 poulaillers en dur, de 31 serres avicoles, des trois batteries de poules pondeuses et des 154 hangars partis en fumée.
En fait, les agriculteurs, sur le terrain s’interrogent sur les raisons qui poussent les services concernés à insister autant sur la nécessité de souscrire à l’assurance pour bénéficier des indemnisations, pour leurs pertes. « Je ne sais pas pourquoi on nous tire des tiroirs cette histoire d’assurance maintenant que les incendies nous ont ruinés. Je sais que l’assurance est une bonne chose. Je n’ai pas besoin qu’on me le dise pour le savoir. Je ne suis pas un idiot. À ceux-là, je réponds que les assurances ne sont pas intéressantes et c’est pourquoi les agriculteurs ne souscrivent pas, ou rarement », fulmine un aviculteur qui a mis son activité à l’arrêt à cause de la cherté du poussin et qui s’interroge s’il ne faut pas s’assurer contre les pénuries et les envolées subites des prix des intrants. Toujours au chapitre des assurances, un agriculteur témoignait que ses souscriptions ne lui ont pas servi à se faire indemniser, pour des pertes subies il y a plusieurs années. « J’ai souscrit à ces assurances mais une fois que j’ai subi des pertes, on a refusé de m’indemniser parce que mon terrain n’est pas déclaré par le ministère comme zone sinistrée. C’était la condition pour être indemnisé. 

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