34 ministres africains à alger

Alger, capitale africaine de l'innovation. Un statut dont peut se targuer l'Algérie après celui de «tigre de l'Afrique» absolument pas usurpé. Ses potentialités, ses ressources gazières, pétrolières, minières mais aussi humaines attestent qu'elle peut rayonner au niveau international, continental, notamment et en être le «phare». L'Afrique a et sera pour l'éternité au coeur des préoccupations de l'Algérie qui a fait de son émancipation politique et économique, un de ses combats majeurs. «L'Algérie oeuvre à libérer l'Afrique en lui donnant les moyens de se développer pour sortir de son isolement», avait déclaré, il y a près d'un an, le 15 janvier 2022 l'ex- Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, à l'issue des travaux du Sommet États-Unis/Afrique, auquel il a participé en sa qualité de représentant du président de la République. Le chef de l'État mettra l'accent sur «la nécessité de se concentrer sur les efforts de développement du continent africain, et ce contrairement aux pays occidentaux qui s'intéressent à l'Afrique sur le plan purement géopolitique», lors de son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée le soir du 6 mai 2023, sur les chaînes de télévision et stations de radio nationales. Et pour joindre le geste à la parole, le premier magistrat du pays révélera que l'Algérie a décidé d'injecter un montant d'un milliard de dollars américains dans le budget de l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement pour le financement de plusieurs projets dans le continent, particulièrement dans l'éducation, la santé et l'eau. Cet intérêt tout particulier du pays pour l'Afrique, sa terre originelle, sera démontré encore une fois en accueillant la deuxième édition de la Conférence africaine des start-up (African Start-up Conference). Avec un tour de force, celui d'organiser un sommet des ministres africains chargés des Start-up. Ce rendez-vous continental s'est tenu dans le cadre de la 2e édition de la conférence africaine des start-up qui fermera ses portes aujourd'hui. Pas moins de 34 pays étaient en conclave. Ils se sont fixé comme mission de mettre en oeuvre les moyens pour développer ce secteur en Afrique. Ce sommet des ministres africains chargés des Start-up vise à renforcer la coopération africaine dans le domaine des start-up et de l'innovation en Afrique pour en faire une «priorité» sur le continent, ont déclaré ses organisateurs. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait appelé, à ce sujet, à promouvoir la créativité et l'innovation en Afrique pour accroître la productivité et la croissance économique, pour permettre à l'indépendance de la décision politique et économique de se renforcer. Il avait insisté, en l'occurrence sur la nécessité de mettre en exergue le rôle des start-up en Afrique et leur capacité à relever les défis de développement, dans un environnement économique concurrentiel les habilitant à ouvrir la voie aux initiatives et au renforcement de la coopération continentale dans le domaine de l'économie de la connaissance et l'amélioration du climat d'affaires et de l'innovation.. Les efforts consentis par l'Algérie dans ce domaine, sous la direction du président de la République, ont été salués, à ce propos, par le sommet des ministres africains chargés des Start-up. Une reconnaissance qui en dit long sur le «leadership» économique et politique que peut exercer l'Algérie en Afrique...