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Accusés d’apologie du terrorisme

5 ans de prison contre 2 individus

Les deux mis en cause sont constitués de récidivistes ayant été poursuivis en 2014 pour des chefs d’inculpation liés au terrorisme.

Le tribunal criminel près la cour d'Oran a rendu son verdict condamnant un chauffeur de taxi et un mécanicien, à une peine de 5 ans de prison ferme, les deux mis en cause sont accusés d'apologie du terrorisme activant à l'étranger et incitation aux actes de violence en adhérant à un groupe de propagande terroriste activant dans l'Ouest, le Centre et l'Est du pays. Les mis en cause, arrêtés en flagrant délit d'exploitation de l'application utilisée par les terroristes dans leurs communications, Le «Télégram», et possession en outils informatiques qu'ils utilisaient dans le cadre de leurs activités propagandistes, utilisaient la Toile pour diffuser des vidéos montrant les assassinats abjects perpétrés par les sanguinaires de Daesh, en Irak et des coupures de journaux donnant les comptes rendus de l'attentat terroriste perpétré dans un faux barrage, ce dernier a fait 4 victimes parmi les gendarmes ciblés. Cette affaire remonte à 2018, lorsque les services de sécurité de la 2e Région militaire ont exploité des informations faisant état de mouvements suspects d'individus se rendant à une habitation. L'enquête a révélé que l'un de ces derniers est le frère d'un terroriste éliminé dans les maquis de la wilaya de Bouira.
Ayant mis en place leur plan de surveillance, les enquêteurs ont conclu que les deux mis en cause, résidant au quartier populaire les Planteurs, sont des récidivistes ayant fait, en 2014, l'objet de poursuites pour des chefs d'inculpation liés au terrorisme. A la fin de la semaine dernière, le même tribunal criminel a condamné un jeune homme répondant aux initiales A.W. à 5 ans de prison ferme, ce dernier est cité en tant qu'accusé dans l'affaire liée à l'apologie du terrorisme et l'encouragement des actes terroristes. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle contre les deux prévenus. Selon l'acte d'accusation, les faits remontent au 2 mars 2019. À cette date, les services de sécurité ont pris connaissance d'informations portant sur des contacts suspects entre des personnes et des éléments de la sinistre organisation terroriste de Daesh, leurs discussions ont été menées en utilisant l'application Télégram. Les enquêteurs, ayant ouvert une instruction, n'ont pas tardé à localiser et à interpeller les deux mis en cause. Lors des auditions, le premier accusé, ayant reconnu les faits, a fait savoir «être sympathisant» de ce groupe armé avec lequel il «échangeait les idées», ajoutant «avoir procédé à l'ouverture de plusieurs comptes sociaux publiés» sur les réseaux sociaux tout en «visionnant les vidéos publiées».
Le mis en cause a même déclaré «être en amitié avec de tierces personnes sympathisantes avec ce groupe armé au niveau de plusieurs pays, ainsi qu'au niveau national», expliquant qu'il les contactait grâce à cette application portant le nom de «Télégram», celle-ci est très utilisée par les groupes armés. Il suffit d'un clic pour l'installer et suivre toutes les activités publiées par les terroristes de Daesh. Et ce n'est pas tout. L'accusé a révélé «avoir lancé une chaîne sur les réseaux sociaux» laquelle servait la publication d'informations se rapportant au groupe terroriste, celle-ci était, selon le mis en cause, suivie par «88 personnes de différents pays». À la barre, le premier mis en cause a nié en bloc les accusations retenues contre lui, reconnaissant tout de même «avoir utilisé l'application et être entré en contact avec le groupe terroriste pour assouvir sa curiosité». Le deuxième accusé fera des déclarations se rapportant à celles du premier tout en revenant sur les contacts qu'il a établis avec ce dernier en utilisant les réseaux sociaux. Ce dernier, a, lors du procès, fait savoir qu'«il souffrait de troubles psychiques», expliquant «être sous traitement médical psychiatrique». L'acte d'accusation est catégorique, relevant que les groupes terroristes usent de tous les moyens, dont très souvent les réseaux sociaux, menant vers l'embrigadement des jeunes, en vue de leur recrutement.

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