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Une campagne de vote «biaisée»

Affluence restreinte aux meetings

Le citoyen n’est pas dupe devant certaines manœuvres.

L'afflux attendu, et néanmoins espéré, aux meetings de la campagne électorale du rendez-vous du 16 juin, n'a pas eu lieu comme souhaité par l'ensemble des partis candidats aux prochaines élections législatives.
En effet, il va sans dire que le lambda algérien a d'autres «chats à fouetter», comme le dit si bien la voix populaire, en cette période d'incertitudes tant économiques que politiques, voire sanitaires, pour certaines catégories enfouies dans les nombreuses «zones d'ombre» qui attendent un filet de lumière devant éclairer leur avenir et leurs espoirs.
Les salles et espaces réservés à ces meetings sont «quasiment vides». Quelques salles semblent «pleines», mais apparemment à la télé seulement, car cela étant dû à l'exiguïté des espaces disponibles offerts aux partis candidats. Le citoyen ne se leurre pas et le constate aisément dans les flashs télévisés où l'expérience des caméramans peut et sait montrer une salle «à moitié pleine» alors qu'elle est «à moitié vide». Le citoyen lambda n'est pas dupe. D'aucuns, en effet, se rendent à ces rencontres pour «passer le temps», blasés qu'ils l'ont été avant, ils y vont sans conviction aucune après avoir été échaudés par d'innombrables «consultations» populaires sans suite concrète sur le terrain, il faut le dire, hélas! Avec ce constat peu brillant, faudrait-il aussi parler du comportement de nombre de nos aînés analphabètes qui devront choisir leurs futurs représentants selon le faciès seulement affiché sur une liste qui ressemble beaucoup plus à celle d'une équipe de jeu? D'aucuns, approchés discrètement en tant que citoyens devant les affichages de listes peu nombreux, «murmurent», «Les voilà les futurs milliardaires aux 32 millions de centimes mensuels» ajoutant «le coeur gros», «c'est ce qui équivaut à plus d'un million de centimes jours, ya dini!» soupirent-ils.
Certes, plusieurs candidats sont sincères dans leur proposition d'une société juste qui devra présenter des idées nouvelles et sincères de gestion. Leur crainte réelle est d'assister «impuissants» plus tard après l'exercice des nouveaux élus pour un «remake» qui perdurera dans le temps comme auparavant du reste.
Seule une vraie «révolution» démocratique y mettra le holà. Elle devra bouleverser tout le «château de cartes» édifié jusqu'alors par des ambitieux de tous bords venus sur ce plateau pour «percer» et «s'enrichir» en déposant «presque discrètement» lors de leur mandat, leur diktat et leur façon de voir, si c'en est une? Aucune limite ne leur a été imposée avant, ni elle le sera plus tard, oserions-nous dire au vu des précédentes expériences!

De Quoi j'me Mêle

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