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Salon de l’emploi et de la formation

Afflux remarquable des jeunes

On notera l’absence de l’Anem, les instituts publics de la formation professionnelle, certains acteurs de la numérisation et des start-up, …

Il y avait foule, jeudi dernier, à la 16e édition du Salon national de l'emploi et de la formation qui a élu domicile au Palais de la culture Moufdi Zakaria. Placé sous le slogan «la numérisation, un outil au service de la dynamique économique», cet événement se veut être une contribution «au renforcement de l'économie nationale et du développement de la productivité et de la compétitivité de l'entreprise algérienne», à travers la valorisation de la ressource humaine par la formation et le recrutement. Carrefour de l'emploi et de la formation, ce salon a vu un afflux appréciable de la gent juvénile sur les différents stands disponibles. Une cinquantaine d'exposants étaient attendus pour prendre part à cette édition, qui comporte, outre le volet des expositions, une série de conférences et de tables rondes, autour de thèmes en relation avec l'emploi, la formation et les nouvelles législations autour de l'économie et de l'investissement. A priori, les jeunes visiteurs, vraisemblablement des étudiants diplômés ou en phase de l'être, paraissaient visiblement intéressés surtout par les recrutements. Les stands de la Sonatrach, des banques étrangères et autres sociétés de paramédical et autres avaient été pris d'assaut par des jeunes de différents âges et horizons. Pour ce qui est des participants, on remarquera l'absence de certaines entreprises, dont les enseignes restaient pendantes sur les devantures des stands. Les écoles et les instituts de formation présents dans ce salon, ne semblaient pas intéresser, outre mesure, ces jeunes à la recherche d'opportunités réelles. Il n'en demeure pas moins que «l'intérêt des jeunes pour les mises à niveau et les recyclages, constitue une nouvelle culture chez les jeunes diplômés algériens», s'accordent à dire certains patrons d'école et instituts privés de formation. Une dynamique réelle qui se renforce, depuis ces dernières années, et qui confirme cette courbe ascendante de la certification progressive de la ressource humaine algérienne. Face à cet engouement certain, des instruments adaptés et qualifiés doivent être déployés et imaginés, dans le cadre d'une stratégie innovante et performante. Censé tourner autour de la thématique de la transformation digitale et l'introduction des outils de l'intelligence artificielle, cette édition semble avoir connu une timide participation dans ce volet. Aussi, pour ce qui est de la coordination institutionnelle, on notera l'absence de l'Anem, les instituts publics de la formation professionnelle, certains acteurs de la numérisation et des start-up, etc... Mis à part le Gaan ou encore le parc technologique, ainsi que le portail qui devra englober «une base de données électroniques, mise en place en faveur des participants, incluant l'ensemble des CV des demandeurs d'emploi, dont les personnes aux besoins spécifiques», note-t-on auprès des organisateurs. Il y a lieu de souligner la présence de spécialistes et d'experts à cette édition au niveau de certains stands, notamment ceux des écoles et instituts de formation qui développent une vision nouvelle et assez novatrice quant à la démarche de la formation.

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