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Un ouvrier enseveli par un glissement de terrain

Aïn El Türck en deuil

Dès l’entrée en vigueur de la saison hivernale, la Protection civile est passée à l’alerte maximale.

Un ouvrier a trouvé la mort sur le champ et un autre a été blessé suite au glissement de terrain survenu, en ce beau milieu de semaine, dans le lieudit Paradis-Plage, à l’ouest de la commune de Aïn El Türck. Les deux victimes vaquaient à leur besogne lorsque la terre, les ayant pris de court, s’est affaissée emportant le premier ouvrier et blessant gravement le deuxième. Cet accident n’est pas le premier dans son genre. Plus d’une personne a, dans un passé récent, été victime des glissements de terrain et autres faits provoqués lorsque la nature se met en furie. Effondrements, affaissements, séismes, inondations..., les victimes et les sinistrés ne se comptent plus. Outre ces glissements de terrain, la wilaya d’Oran a, durant ces dernières années, enregistré plusieurs centaines d’effondrements consécutifs. Des dégâts matériels importants ont très souvent été occasionnés. Les pluies s’abattant constituent la cause principale de ces écroulements. Dès l’entrée en vigueur de la saison hivernale, la Protection civile est en alerte maximale. Jusque-là, plusieurs dizaines d’interventions ont été opérées en moins d’un mois par les sapeurs-pompiers. En vérité, les effondrements, les glissements de terrain et les affaissements sont à répétition avant même la venue de l’hiver. Les habitants des quartiers populaires n’ont pas dissimulé leurs craintes en fuyant leurs habitations, de peur d’être ensevelis par les gravats. Les habitants d’El Bahia vivent, ces dernières années, au rythme quotidien d’incessants phénomènes. Effondrements, affaissements, séismes, inondations..., les victimes et les sinistrés suivent. Les bilans inquiètent au plus haut niveau. De l’important affaissement du boulevard Hamou-Boutlélis en 2006 jusqu’à l’effondrement d’une dalle sur un showroom en passant par la fissuration des poteaux supportant le tunnel de la Pêcherie, El Bahia se décompose de jour en jour. La problématique ne date pas d’aujourd’hui. Hormis quelques travaux de replâtrage et de maquillage opérés après chaque sinistre, la solution tarde à voir le jour. En effet, durant l’été 2006, le Palais des arts et de la culture a failli être emporté par un important affaissement survenu au niveau du boulevard Hamou-Boutlélis, en plein centre-ville d’Oran. Le boulevard a été interdit à la circulation pendant plusieurs semaines. Quelques jours plus tard, un autre affaissement survint au niveau de la rue des Jardins, pas loin de Sidi El Houari, tout près de la somptueuse place du 1er-Novembre,ex-place d’Armes. Une série d’affaissements et d’effondrements a été enregistrée depuis. Le Front de mer a connu, dernièrement, des travaux de confortement de ses assises. Ses soubassements, qui reposent sur des piliers hauts de plus de 30 mètres, peuvent fléchir à tout moment. Surtout que des fissurations sont de visu perceptibles au niveau de la plate-forme du balcon. Tout récemment, le vieil Oran ou encore la ville de Sidi El Houari a été le théâtre d’un éboulement inédit, un grand roc a fait chute libre prenant la destination du quartier de Sidi El Houari à partir du massif boisé de Murdjadjou. Ce ne sont là que de petits exemples contenus dans une triste liste des phénomènes qui s’allongent dans une ville appelée, pourtant, El Bahia. Les glissements de terrain prennent de l’ampleur. La ville d’Oran est-elle en passe de devenir un terrain vague exposé aux sempiternels effondrements, éboulements, glissements, affaissements de terrains et inondations? Tout porte à le croire au vu des événements qui continuent à endeuiller la population. Au moindre changement climatique, le pire n’est pas à écarter. L’inquiétude est de mise. Pourquoi ces phénomènes se sont-ils produits en même temps? Les spécialistes sont unanimes à dire que la politique de l’urbanisation de la ville d’Oran doit être revue de fond en comble. Du point de vue des spécialistes, la ville d’Oran repose entre deux oueds, le Ravin blanc et oued Rouina. Les mouvements souterrains de ces deux oueds causent des dégâts irréversibles et importants tant pour la ville que ses habitants.

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