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Accusée de ternir l’image du pays

Al Arabia interdite en Algérie

Le ministère de la Communication motive ce retrait par le «non-respect» des règles de la déontologie professionnelle et le «recours à la désinformation et à la manipulation».

L’image de l’Algérie est une ligne rouge. C’est certainement le message voulu par le ministère de la Communication, après la décision d’interdire à la chaîne de télévision d’information arabe
al Arabia, d’opérer sur le territoire national.
Le département de Ammar Belhimer a, en effet, annoncé le retrait de l’accréditation octroyée à la représentation à Alger de la chaîne de télévision d’information saoudienne, al Arabia. Ce retrait est motivé par «le non-respect par cette chaîne des règles de la déontologie professionnelle et son recours à la désinformation et à la manipulation», a-t-on pu lire, hier, dans un communiqué de la tutelle. Ledit document ne cite pas les raisons qui ont conduit à cette sanction. Le traitement de l’actualité nationale de ce média autorisé à exercer son métier dans un pays étranger, censé couvrir les événements avec toute la rigueur professionnelle voulue, semble n’avoir pas été du goût des autorités algériennes.
Il y a lieu de rappeler, dans ce sens, qu’un journaliste de ladite chaîne a été récemment au cœur d’une polémique. Raouf Harzallah, avait apporté, en juin dernier, un témoignage accablant sur le non-respect des gestes barrières et la mauvaise organisation, à l’hôtel Mazafran. Dans une lettre adressée au chef de l’Etat, le journaliste avait raconté son expérience et les dépassements constatés, depuis son arrivée en Algérie après la reprise des vols internationaux. Son témoignage sur certains voyageurs exempts de la mise en quarantaine imposée à l’arrivée dans le pays, était la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « Dès mon arrivée à l’aéroport, j’ai vu certains passagers exemptés du confinement et d’autres qui ont le bras assez long pour faire annuler les décisions que vous avez prises», avait-il posté sur son compte Facebook.
Notons, par ailleurs, que ce n’est pas la première fois que les autorités algériennes interdisent à un média étranger d’opérer sur le sol du pays. Il y a lieu, en effet, de citer le cas de la représentation à Alger, de la chaîne de télévision d’information française France24. Celle-ci avait fait l’objet de plusieurs rappels à l’ordre, avant qu’elle ne soit interdite.

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