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L’assemblée mondiale s’est tenue à Ain Benian

Alger mecque du tourisme

En effet, beaucoup de perspectives, consciemment pensées et sérieusement affirmées, puisque la détermination y est, dans ce groupe de gestionnaires lucides et clairvoyants, représentant divers coins de la planète, malgré les vicissitudes, plutôt les dangers de l’affreuse pandémie de Covid-19, qui sont là, bien présents, frappant de front l’ensemble de l’humanité, dont les activités se sont notablement ralenties.

Cette Assemblée mondiale à Alger, en ce décembre 2020 à l'École supérieure d'hôtellerie et de restauration (Eshra) de Aïn Benian, par visioconférence, répondait en partie au souhait de notre pays, un souhait fortement appuyé par un communiqué du Conseil des ministres dans la première semaine de mars 2020, annoncé par l'APS, et qui mentionnait clairement que «notre pays doit s'engager pour hisser son tourisme à un niveau mondial».Et il était temps que des gouvernants de ce niveau, dans la mouvance d'une Algérie nouvelle que nous souhaitons forte, prennent une décision de la sorte pour placer le tourisme, qui demeure l'une des préoccupations majeures de tous les responsables à travers le monde, à la place qui lui est due et qui lui sied. Car ceux-là mêmes, c'est-à-dire ces dirigeants, voyaient et voient toujours, en ce créneau, un apport substantiel en monnaies fortes pour leurs pays qui, malgré toutes leurs rentrées par ailleurs, en ont bien besoin. Une source de revenus, assurément, comme la considèrent tous ces pays qui savent mettre en valeur leurs potentiels touristique et culturel et vendre ce produit tant recherché.
Un sigle et des initiales
Mais revenons à notre Assemblée générale et voyons d'abord, pour une bonne compréhension, que veut dire l'Amforht, pour le commun des mortels, et pourquoi allons-nous en parler avec une certaine attention, si ce n'est avec beaucoup d'égards et de respect? Bien entendu, tel qu'énoncé, il s'agit d'un sigle à plusieurs initiales, mais d'un sigle - bien costaud, dirons-nous- qui renferme tout un programme, tout un ensemble de personnes morales, titulaires de droits et d'obligations, et dont l'apport pour la société est intimement lié au bien-être d'autrui, à son repos et à son émancipation. Vous l'avez peut-être deviné. Il s'agit de cet Organisme international du tourisme ou «l'Association mondiale pour la formation hôtelière et touristique» qui a été créée il y a plus de 50 ans à l'initiative de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT).
L'Amforht est la seule Organisation (ONG) sur terre qui réunit les trois aspects ou carrément les trois mondes du tourisme: l'éducation, l'industrie et les institutions. Comme elle est la seule, dans le domaine du tourisme, qui est reconnue officiellement depuis août 2017 comme une ONG au sein des Nations unies, avec statut consultatif spécial. Elle regroupe 720 membres actifs et partenaires et est présente dans pratiquement 63 pays. De ce fait, et sur le plan administratif, elle est encadrée par un conseil d'administration de 20 membres de divers pays dont deux algériens, un vice-président en la personne de Abdou Belgat et un délégué pour l'Algérie, en la personne de l'incontournable Saïd Boukhelifa.
La conférence d'Alger - Aïn Benian..., quel impact?
Ces assises, tant attendues par nos responsables du tourisme à Alger, devaient effectivement se tenir en ce mois de décembre, selon le calendrier établi avec l'Association mondiale. Cette importante rencontre pour l'Algérie, vu sa dimension et ses perspectives d'avenir, devait se tenir par la présence physique et effective de l'ensemble des parti-cipants, auxquels un riche programme de visites post-conférence leur a été préparé. En effet, elle devait regrouper ce traditionnel gotha du tourisme, après celles qui se sont déroulées à Rio de Janeiro (2010), à Chypre (2011), à Tunis (2013), à Bologne (2014), à Palma de Mallorca (2015), à Mexico (2016), à Montréal (2017), au Luxembourg (2018) et à Paris (2019). Ainsi, Alger n'a eu droit qu'à une visioconférence, en cette édition de décembre 2020, pour cause de pandémie. Pour les au-tres conférences, les deux prochaines se situeraient, celle de 2021 en Corée du Sud, et l'autre de 2022, en Suisse.
Ainsi, le mardi 15 décembre 2020, la conférence d'Alger s'est ouverte à l'École supérieure d'hôtellerie et restauration (Eshra) à Aïn Benian, à l'ouest de la capitale. Et, c'est par visioconférence, comme expliqué auparavant, que l'Assemblée générale de l'Association mondiale pour la formation hôtelière et touristique (Amforht) a entamé ses travaux dans un climat de chaleur et de respect des exigences sanitaires, que les organisateurs ont su présenter, d'une façon très professionnelle, aux cadres et invités qui parsemaient le plus bel amphithéâtre d'Alger. Tous ceux-là se sentaient très proches par l'excellence de l'accueil. Saïd Boukhelifa, le délégué algérien pour cette Association mondiale et membre de son conseil d'administration, a ouvert la séance protocolaire devant un parterre de personnalités algériennes du secteur touristique. Il y en avait une bonne vingtaine et pendant cette séance inaugurale une belle vidéo promotionnelle de la destination-Algérie a été projetée à l'endroit de la cinquantaine de participants étrangers à cette visioconférence, que sont nos amis de Chine, de Russie, d'Italie, d'Espagne, de France, de Belgique, de Thaïlande, du Québec-Canada, de Tunisie, et d'autres pays du monde.
Après le pétulant Saïd Boukhelifa - j'y reviendrai sur son rôle, à travers cette Association, au profit du tourisme pour son pays -, Monsieur Zaid Abdelatif, DG de l'Eshra, a eu l'insigne honneur de présenter son école, ses capacités, ses performances et les perspectives de partenariat avec l'Amforht.
Puis, ce fut au tour de M. Philippe François, président de cette prestigieuse Association mondiale qui, selon le témoignage d'un cadre supérieur du tourisme algérien, veillait au grain depuis janvier 2020, en étant constamment à l'écoute et en ayant le souci du détail, matin et soir. Alors, en ouverture de cette conférence, il a fait un discours magistral sur la formation qui doit être au coeur des préoccupations des décideurs de chaque pays à vocation touristique. Ses propos ont été humanistes et plus qu'amicaux en direction de l'Algérie dont il s'évertuait à louer les immenses potentialités touristiques qui ont besoin de plus de visibilité et d'accessibilité, le tout adossé à un grand plan de développement dans la formation. Ensuite M. Francesco Franciali, ancien secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), durant trois mandats, dont le siège se trouve à Madrid, devait souligner l'importance de la formation des ressources humaines dans l'hôtellerie et le tourisme. Dans sa logique, celle du respectable doyen du secteur, il faisait allusion aux programmes multiples et permanents. Il a aussi rappelé à l'assistance ce qu'il avait considéré, à l'époque, comme «une inconvenante recommandation», venant du secrétaire général des Nations unies, parce qu'il s'apprêtait à venir à Alger pour participer aux Assises nationales et internationales du tourisme en 2008, au Palais des nations, à Club-des-Pins. Il a fait quand même ce déplacement, malgré l'opposition de Ban Ki-moon, qui lui a déconseillé fortement d'aller prendre des risques à Alger où la représentation de l'ONU a fait l'objet d'un attentat terroriste à la bombe. Une position claire que celle du responsable mondial du tourisme qui l'a grandi aux yeux de ses amis, les Algériens. Ce voyage donc, comme disait un penseur, a brisé la barrière des préjugés, de l'intolérance et a mis à terre la fermeture d'esprit de certains, aussi «haut placés» qu'ils furent...
Ainsi, pour revenir à ces travaux, bien menés et, on ne le dira jamais assez, bien réussis, on peut affirmer qu'elles ont également montré un autre résultat, autrement plus important pour notre pays, qui est celui de l'impact promotionnel pour l'Eshra et pour la destination-Algérie, avec ce sentiment incontestable d'aller vers l'élévation de notre Tourisme national à un niveau international, peu après la fin de cette pandémie qui nous frappe de plein fouet.
En effet, ces travaux ont montré cette belle oeuvre, la première en Afrique et la huitième au monde... Une oeuvre remarquable où tout a été soigneusement étudié et mis en place pour qu'elle soit, incontestablement, l'un des fleurons qui doit servir le tourisme national et, pourquoi pas, sans excès de notre part, le tourisme mondial. Ainsi, cet institut qui est - l'École supérieure
d'hôtellerie et de restauration d'Alger - Eshra à Aïn Benian- n'est pas exclusivement qu'une belle bâtisse, en termes d'architecture, mais bien plus... C'est un sanctuaire où s'acquièrent les plus grandes formations et les indispensables réflexes et traditions touristiques et hôtelières qui vont booster le secteur dont le rôle principal est de développer ses espaces qui sont destinés aussi à la culture pour permettre non seulement à ceux qui en font bon usage d'apprendre et de se cultiver davantage, mais aussi de participer amplement à la bataille du développement... D'ailleurs, le délégué algérien auprès de l'Assemblée mondiale, membre de son conseil d'administration et de son Bureau exécutif, Saïd Boukhelifa, n'a-t-il pas loué, dans son discours inaugural, cette Institution internationale à laquelle il est attaché, en des termes élogieux, pour la considération et le soutien par lesquels elle fait la promotion de l'Eshra? N'a-t-il pas lancé, dans une envolée lyrique, que «l'Amforht qui est une amphore contenant des compétences et des expertises avérées, est à la disposition permanente de ses futurs partenaires algériens»? Quel bel hommage, et quelle honnête reconnaissance, pour une vérité qui se concrétise sur le terrain?
L'Amforht à Alger: un résultat qui mérite d'être poursuivi
Oui, il doit être poursuivi, parce qu'il y a ces perspectives de réussite, mais surtout, parce que sur le plan pratique, il y a tous ces moyens, en d'autres termes, tous ces composants qui, utilisés à bon escient, accompagnés de cet engouement nécessaire et mis judicieusement à la disposition du secteur, pourront être d'un incalculable apport, en se mouvant concrètement dans l'ambiance qui est la leur. Le secrétaire général M. Philippe François, et tant d'au-tres dans ce vaste domaine du tourisme qui ont démontré par ailleurs, en des exploits de performance, qu'ils savent réunir de par leur perspicacité et leur fermeté sur les plans du travail et du rendement, peuvent apporter ce rayon de soleil, comme une éclaircie, dans notre ambiance rendue plus difficile, par cette dangereuse pandémie... D'ailleurs, ils l'ont fort bien démontré lors de cette dernière Assemblée générale qui a eu vraiment une dimension internationale qui a permis à notre magnifique pays, l'Algérie, d'être en lumière. Ainsi, tous les participants et invités ont déclamé, à l'unisson, que ce fut un honneur et un privilège d'accueillir cette rencontre par visioconférence. Puisse-t-elle jeter les passerelles d'un partenariat solide, entre l'Amforht, ses membres et les dirigeants des écoles publiques et privées en Algérie? Pourquoi pas..., mais comment, allez-vous nous dire...?
Eh bien avec des cadres de valeur qui existent bel et bien dans notre pays. La liste est longue..., il suffirait simplement, pour nous, d'aller puiser chez eux, chez «ces hommes qu'il faut, et les mettre à la place qu'il faut», pour mettre en pratique ce slogan tant psalmodié par nos différentes autorités et en différentes étapes de notre vie politique. En effet, la liste est non seulement longue, mais aussi élogieuse quand on sait apprécier la qualité de ces cadres négligés et carrément mis à l'écart. Ces cadres qui savent que le tourisme est une activité de bonne facture qui rime avec les substantifs voyage, contact, découverte, partage, connaissance, rapprochement, échange, culture, formation, éducation, élévation et progrès et qui se conjuguant aux contraintes de la réalité du terrain, au cours de ces dernières années, leur permettront de composer aisément avec les multiples facteurs de changement. Parce qu'effectivement, l'heure est à la réforme profonde dans notre pays, comme le martelait Saïd Boukhelifa, le haut responsable algérien au sein de l' Amforht, dans pratiquement toutes ses interventions et particulièrement dans son bel et important ouvrage qu'il a commis sur le tourisme. Notre secteur, écrivait-il, «ne doit en aucun cas être en reste de cette opération qui terminera inéluctablement par être très positive». Ainsi, tête baissée, il a plongé dans les méandres de l'écriture et a décidé de «se perdre dans sa passion, plutôt que perdre sa passion», comme disait le sage, notre saint-augustin. Ainsi, les résultats de cette remarquable rencontre en vidéoconférence, quelque peu historique et exceptionnelle, à cause de cette dure période sanitaire que nous traversons, ne peuvent donner que des suites positives. N'en démontre que ces remarques pertinentes de doyens du tourisme algérien les Sid Ahmed Oussadit et Mohamed Taïri qui se sont confiés à l'issue de ces travaux, en des termes élogieux, mais surtout rassurants. Nous prenons une seule, celle venant de Mohamed Taïri, qui s'adressait à son collègue Saïd Boukhelifa, et qui résume tout: «Ta présence au sein de cette respectable organisation intercontinentale a sorti l'Algérie de l'anonymat et l'a projetée en première ligne des nations qui mon-trent le chemin pour l'ouverture à des horizons nouveaux et prome-tteurs des destinées du tourisme dans le monde de demain... À cet effet, je me permets de te féliciter et de t'encourager dans ce sacerdoce qu'est devenue ta vie pour aller plus et plus fort dans la promotion de ce noble secteur... Je tiens aussi, modestement, à rendre un hommage bien mérité à votre président Philippe François qui a été comme un preux chevalier à l'assaut de l'inaccessible Organisation internationale et réussir à faire admettre l'Amforht à l'ONU. En tant que grand humaniste, il a compris que le tourisme pourrait être un vecteur de paix dans le monde...»

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