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Le mois d'octobre sera chargé en activités politiques et diplomatiques

Alger retrouve son aura

L'Algérie oeuvre à faire du sommet arabe une étape charnière et un phare lumineux pour le processus de l'action arabe commune, en réunissant toutes les conditions de succès de cette importante échéance arabe.

La politique va bouillonner le mois d'octobre prochain avec, en apothéose, le 31e Sommet de la Ligue des États arabes que l'Algérie s'apprête à accueillir les 1er et 2 novembre prochain. Un sommet qu'Alger veut «rassembleur» et un « pari pour la paix». À ce sujet, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a reçu, hier, le secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes, Hossam Zaki, qui effectue une visite de travail en Algérie. Selon le contenu du communiqué du ministre, Ramtane Lamamra a présidé, à cette occasion, une séance de travail en présence des deux délégations. Une séance au cours de laquelle, les deux parties ont exposé les aspects organisationnels et les mesures prises par les autorités algériennes concernant l'accueil des délégations arabes dans des meilleures conditions. Un sommet auquel sont conviés, outre le Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, le Président de l'Union africaine et le Président du Mouvements des non-alignés, une vingtaine de Présidents, Rois et Emirs. Un sommet dont l'Algérie aspire être à la hauteur des attentes et des défis que le monde arabe se doit de relever pour faire face aux nouvelles situations imposées par les derniers développements géostratégiques enregistrés dans la région. En somme, une étape charnière: le processus de l'action arabe commune. En amont de ce sommet, une conférence inter-palestinienne aura lieu à Alger le 1er octobre du fait que la question palestinienne sera au coeur du sommet arabe d'Alger. Une conférence unificatrice regroupant les factions palestiniennes devant aboutir, dans un premier temps, à une réconciliation durable. Une initiative du président de la République Abdelmadjid Tebboune qualifiée d' «apport»
d'autant que l'Algérie est connue pour les résultats positifs de toutes les démarches qu'elle entreprend. Pour preuve, quinze factions palestiniennes, dont l'Organisation de libération de la Palestine, qui compte 13 factions sous son égide, dirigées par le mouvement «Fatah», en plus du «Hamas» et du «Djihad islamique», sont attendues à ce rendez-vous, selon les propos de l'ambassadeur de l'État de Palestine en Algérie Fayez Mohamed Mahmoud Abu Aita. Une initiative appelée à mettre fin à la division entre les factions tant l' inimitié entre le Hamas et le Fatah n'a que trop duré, au grand bonheur de l'entité sioniste. C'est toute la problématique à dépasser lors de ce sommet de réconciliation d'autant que le nationalisme palestinien ne peut pas rester bicéphale. Tel est le point de départ d'un chemin encore long vers la paix. En somme, le droit inaliénable à un État avec El Qods-Est pour capitale, passe par la paix entre les factions palestiniennes. Un événement qui sera suivi de près par l'opinion arabe. Le grand oral du Premier ministre Aïmene Benabderrahmane devant les parlementaires de l'Assemblée populaire nationale, prévu à partir du 3 octobre, sera l'événement phare au niveau national à retenir l'attention. Lors d'une plénière, le bilan du Premier ministre sera minutieusement scruté. Un bilan que le gouvernement a tenu, au préalable, à justifier en soulignant qu'il intervient dans un contexte national et international «très complexe», caractérisé par «la persistance des conséquences de la pandémie de Covid-19 et du déclenchement du conflit ukrainien et ses retombées sur le plan international». Le Premier ministre aura trois jours pour préparer sa plaidoirie qu'il présentera devant les parlementaires le 6 octobre avant de se pencher sur un autre dossier, la cinquième session du Comité intergouvernemental de haut niveau (Cihn) algéro-français. Un rendez-vous qu'il coprésidera avec la Première ministre française, Elisabeth Borne, qui sera à Alger les 9 et 10 octobre pour concrétiser le «partenariat» conclu entre les Présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, fin août dernier. Pour ce faire, les deux Premiers ministres se sont d'ores et déjà mis à l'oeuvre. Divers points seront au menu de ce Comité intergouvernemental de haut niveau, qui permettra d'avancer, notamment sur des questions économiques en suspens. C'est dire que le mois d'octobre risque d'être politiquement chaud. 

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