{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Après une Grève de cinq jours

Algérie poste annonce une reprise progressive

Un premier pas, en attendant le gel de la grève qui a touché plusieurs régions du pays.

Est-ce la fin de la grève des postiers? En attendant de voir ce qui se passera aujourd'hui, le mouvement de grève déclenché lundi dernier, par les travailleurs d'Algérie poste, a été progressivement levé, hier, en début d'après-midi, dans la capitale et dans d'autres wilayas. C'est ce qu'affirme l'entreprise dans sa page facebook. Pour appuyer ses propos, l'entreprise publique a partagé plusieurs photos montrant le retour de l'activité à la poste, dans plusieurs régions du pays, comme Alger, El Oued, Ouargla, Laghouat.
À Annaba, également, les postiers ont bel et bien repris, hier, le travail, affirme notre correspondante. Celle-ci a rapporté que la wilaya était totalement paralysée par cette grève dans la matinée d'hier. Il s'agit, en effet, d'un premier pas en attendant le gel de la grève qui a touché plusieurs régions du pays. L'adhésion des travailleurs à ce mouvement de grève spontané a été massivement suivi, en son cinquième jour, à Bouira, Béjaïa, Tizi Ouzou et Constantine, affirment nos correspondants. Tous les distributeurs automatiques de billets (DAB) étaient pris d'assaut par les usagers de la poste, précisent nos sources. Les citoyens qui ne disposaient pas de carte Edahabia, en besoin de liquidités durant ce mois, devenu synonyme de dépenses, ont afflué en grand nombre devant les bureaux de poste, a-t-on rapporté. Une situation vécue, par nos soins, devant la poste d'Hussein Dey, où plusieurs dizaines de retraités occupaient les lieux. Ils criaient leur ras-le-bol. Les citoyens se sont trouvés ainsi lourdement pénalisés et ne savaient plus à quel saint se vouer.
Ces derniers étaient majoritairement des retraités. En plus du Ramadhan, la grève des postiers intervient également à une période marquée par une forte pression sur les bureaux de poste, pour le retrait des pensions des retraités. «Sidi mlih zadoulou lehwa ouaerrih (ça va de mal en pis, Ndlr)», ce proverbe du terroir a été lancé par un usager. «Tout à fait», a répliqué un autre, ajoutant que «déjà la situation était déjà à l'abandon et maintenant (avec la grève) c'est le relâchement total». Ça bouillonnait, hier, devant les bureaux de poste. Des citoyens touchés par cette situation sont passés aux menaces. Algérie poste avait, pour rappel, appelé les grévistes à rejoindre «immédiatement» leurs postes. Elle a précisé qu'elle pouvait recourir à des mesures strictes à leur encontre dont «le licenciement sans préavis ni indemnités en cas de refus d'obtempérer».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours