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Commémoration à Tassaft ouguemoun

Amirouche: le lion du Djurdjura

Amirouche a toujours défendu l'unité nationale et s'est continuellement opposé à l'esprit de division.

Laïd Rebigua, ministre des Moudjahidine, présent, hier, à la cérémonie commémorative de l'anniversaire de la mort du colonel Amirouche Aït Hamouda, qui a eu lieu à Tassaft Ouguemoun, village natal du héros, a mis en exergue l'importance que revêt la commémoration de la date très symbolique de la mort des colonels Amirouche et Si El Haouès, car cette date représente à chaque fois une occasion pour revisiter notre glorieuse et héroïque histoire de la lutte pour l'indépendance. «C'est une occasion renouvelée chaque année, afin de s'inspirer de tous les messages et enseignements que l'on peut tirer d'un tel évènement historique à très forte charge symbolique», a ajouté le ministre des Moudjahidine. Ce dernier a indiqué qu'il s'agit de rappeler les principes profonds pour lesquels ces héros n'ont pas hésité à sacrifier leur vie. L'orateur a profité de cette occasion pour citer quelques autres noms de la région des grandes figures de la lutte des Algériens contre le colonialisme français à l'instar de Fadhma N Soumer, Cheikh Aheddad, Abane Ramdane, Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Abderrahmane Mira, Mouloud Feraoun, Ait Ahmed et tant d'autres...
Laïd Rebigua a qualifié Amirouche de lion du Djurdjura qui a fait trembler l'armée coloniale française. «Amirouche est une légende historique», a ajouté l'intervenant.
Pour sa part, Hamid Lounaouci, représentant du président de la République, a aussi rendu hommage aux colonels Amirouche et Si El Haouès, à l'occasion de l'anniversaire de leur mort au champ d'honneur. Hamid Lounaouci s'est adressé particulièrement aux jeunes qui ne doivent pas oublier leur histoire et les hommes qui l'ont bâtie. En outre, la commémoration de l'anniversaire de la mort des colonels Amirouche et Si El Haouès, hier, a donné lieu à de nombreux témoignages vivants sur les positions défendues par ces deux héros de la Révolution nationale. L'ancien officier de l'ALN, Ouali Ait Ahmed, présent à la cérémonie qui s'est déroulée à Tassaft Ouguemoun, région natale du colonel Amirouche Ait Hamouda a beaucoup insisté, lors de son intervention, sur le fait que Amirouche a toujours défendu l'unité nationale et s'est continuellement opposé à l'esprit de division. «Il était farouchement opposé au régionalisme», a rappelé Ouali Ait Ahmed. Ce dernier a précisé que Amirouche était doté aussi bien de la dimension de chef militaire que de celle de chef politique. C'était un grand homme, a ajouté l'orateur en rappelant que c'était le colonel Amirouche qui avait assuré la sécurité des congressistes lors de la tenue du congrès de la Soummam le 20 août 1956: sa stratégie consistait non seulement à surveiller l'endroit de la tenue du congrès et ses environs mais il avait aussi donné des instructions pour la surveillance et le harcèlement des postes militaires lointains, dans le but d'occuper l'armée française afin de détourner son attention sur le déroulement du congrès de la Soummam. Ouali Ait Ahmed a raconté en tant que témoin comment a été reçue l'information inhérente à la mort du colonel Amirouche tombé au champ d'honneur le 28 mars 1959 à Djebel Tameur près de Boussaâda. Il a parlé des moyens énormes mis en oeuvre par l'armée coloniale lors de cette opération ayant ciblé le colonel Amirouche et ses compagnons. La France coloniale, après s'être assurée de la mort d'Amirouche n'a pas hésité à clamer que «ça y est, Amirouche est mort et la guerre est terminée». Mais le commandant Mohand Oulhadj qui assurait l'intérim de chef de la Wilaya III historique a fait distribuer un tract où il était indiqué «Nous sommes tous des Amirouche!». Djilali Doumi, wali de Tizi Ouzou, présent à cette cérémonie, a rappelé pour sa part, la constance qui a caractérisé le combat du colonel Amirouche durant tout son parcours.
L'orateur a indiqué que cette date commémorative revêt une dimension nationale. «Toute l'Algérie et Tassaft Ouguemoun doivent être fiers d'Amirouche qui est un héros et un symbole auquel l'Histoire a confirmé son statut héroïque», a conclu Djilali Doumi.

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