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L’Algérie a exporté plus de 55 milliards de m3 en 2021

Arkab livre son bilan

Le ministère de l’Énergie et des Mines fait état d’une hausse de 40 % des exportations du gaz naturel et du GNL, tirées par une forte demande des clients étrangers.

L'année 2021 a été une année faste pour le secteur pétro-gazier. Colonne vertébrale de l'économie nationale qu'il porte à bout de bras il justifie ce statut incarné par la Compagnie nationale des hydrocarbures, souligné par le président de la République. Sonatrach est «l'un des puissants leviers de la souveraineté nationale», avait déclaré Abdelmadjid Tebboune, le 23 juin 2022, à partir d'Oran qui avait abrité la XIXe édition des Jeux méditerranéens. Les chiffres livrés par le département ministériel de Mohamed Arkab confirment. La production algérienne d'énergie primaire a enregistré en 2021 une hausse de 13,9% par rapport à 2020, atteignant les 164,4 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep), a indiqué un bilan du ministère de l'Energie et des Mines qui a fait état d'une hausse de 40% des exportations du gaz naturel et du GNL, tirées par une forte demande des clients étrangers. Cette hausse de production a permis de contribuer «fortement» à l'accroissement du PIB de 3,5% en 2021, contre une décroissance de -5,1% en 2020, a ajouté la même source. Une performance qui doit avoir été significativement améliorée en 2022 au vu de ses exportations pétro-gazières qui ont nettement augmenté et des découvertes de premier plan. Il faut rappeler en effet que Sonatrach avait réalisé trois nouvelles découvertes de gisements pétroliers depuis le début de l'année 2022 avant que ne soient annoncées les cinq dernières: trois pétrolières et deux gazières dont le mégagisement de Hassi R'mel qui va décupler ses capacités de production. Son exploitation débutée en novembre 2022 permettra de produire 10 millions de m3 par jour alors que le pays s'adosse sur des réserves prouvées de gaz naturel qui s'élèvent à près de 2400 milliards de m3. Des potentialités qui s'appuient sur un réseau de pipe-line remarquable qui lui donne les moyens de renforcer sa position sur le marché européen surtout avec l'entrée en service du gazoduc transsaharien. D'une longueur de plus de 4128 kilomètres et d'une capacité annuelle de trente milliards de m3. Ce projet «stratégique» commun, reliera le marché européen aux champs gaziers du Nigeria via l'Algérie et le Niger. Il viendra s'ajouter à deux autres gazoducs à caractère structurant, régional et intercontinental: le gazoduc Medgaz qui relie l'Algérie à l'Espagne à partir de Beni Saf jusqu'au port d'Almeria par voie sous-marine, ainsi que le gazoduc Galsi qui relie, via la Sardaigne, l'Algérie et l'Italie. Ce qui devrait satisfaire les pays de la zone euro qui demeurent les principaux clients de l'Algérie, avec une part de plus de 78%, alors que le reste est reparti entre l'Asie (12.5%), l'Afrique (4,5%) et pays de l'Amérique (4,4%), indiquent les statistiques du ministère de l'Énergie et des Mines qui évoque une «forte» hausse des exportations des hydrocarbures de 17,7% par rapport à 2020 à
96,5 millions Tep. Cette hausse avait concerné surtout les exportations de produits gazeux (GN + GNL), avec une augmentation de près de 40% s'établissant à 55 milliards m3, dont 71% ont été acheminés par gazoducs.
La structure de la production d'énergie primaire reste dominée par le gaz naturel à hauteur de 60%, suivie par le pétrole (29%), alors que la production du GPL aux champs et du condensat est respectivement de 5,6% et de 5,3%, souligne le document. S'agissant du pétrole brut, la production a connu une hausse de 1% en 2021, en fonction du quota alloué à l'Algérie dans le cadre de l'accord de l'Opep+, s'élevant en moyenne de 900.000 barils par jour (b/j) en 2020 à près de 911.000 b/j en 2021, est-il indiqué. La consommation nationale finale d'énergie (électricité, gaz naturel) a quant à elle connu en 2021 un rebond de 8%. Elle s'est élevée à
50,2 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep), après avoir baissé de 8,6% en 2020 à 46,5 millions Tep. La production des énergies renouvelables (photovoltaïque et éolienne), occupe encore une place «mineure», malgré son développement constaté ces dernières années, relèvent les rédacteurs du rapport. 

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