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Ammar Belhimer à la radio chaîne 3

«Bedoui doit s’en aller et vite»

La liste des « péchés » du Premier ministre étant trop longue, il doit donc partir pour le bien des échéances à venir.

Le président de la Commission politique de l’Instance nationale de dialogue et de médiation, Ammar Belhimer, n’a pas mâché ses mots hier, à l’endroit de l’actuel Exécutif. Il estime que le départ du gouvernement est lui-même une mesure d’apaisement politique qui contribuera à rétablir la confiance entre le citoyen et son Etat. «La personne même du Premier ministre qui a été ministre de l’Intérieur en 2015 traîne comme un boulet la répression des médecins résidents, des retraités de l’armée et des enseignants, il a été le chef d’orchestre des fraudes électorales en 2017, comme il a été accusé de faux, usage de faux dans la présentation au Conseil constitutionnel de 7,8 millions de parrainages en faveur du 5ème mandat». La liste des péchés étant longue et grave, l’actuel Premier ministre, Noureddine Bedoui doit donc «s’en aller et vite» insiste Ammar Belhimer lors de son passage à l’émission «l’invité de la rédaction» animée par notre consœur Souhila El Hachemi.
Les hautes autorités destinataires du rapport final du panel, ont accédé au volet institutionnel et juridique, avec notamment la mise en place de la Haute autorité indépendante d’organisation des élections et l’amendement de la loi organique relative aux élections. Reste la suite. «La balle est dans le camp de ceux qui ont le pouvoir de décision», a jugé Belhimer qui dit attendre maintenant des réponses aux conditionnalités politiques posées par le panel. «Après la satisfaction du volet institutionnel et juridique, il reste maintenant à accéder aux conditionnalités politiques du panel», a-t-il souhaité soulignant toutefois que le chef de l’Etat doit rester à sa place pour préserver le cadre constitutionnel garant de l’ordre et de la stabilité du pays.
Alerte et tranchant Ammar Belhimer a rappelé dans son intervention que préserver le cadre constitutionnel n’est pas un luxe, mais une nécessité, un besoin d’ordre public, de stabilité et d’intégrité nationale. « C’est un devoir patriotique que de rester dans le cadre de la loi », a-t-il lancé. Interrogé sur les autres conditionnalités du panel comme le dossier de la Justice, l’invité de la radio a soutenu qu’«on ne peut pas se prévaloir de l’indépendance de la justice dans un pays de droit, tout en sollicitant par des ordres téléphoniques cette justice avant que les dossiers ne soient traités». Selon lui, «tout ce qu’on peut faire c’est d’accélérer les procédures dans le respect de l’indépendance de la justice».
S’agissant des garanties de la transparence de la prochaine présidentielle dont le déroulement a été fixé au 12 décembre prochain, il a affirmé que le dispositif mis en place assure «une pleine transparence du scrutin» lequel sera ainsi «hors de tout contrôle administratif». Cependant, il conditionne le niveau de participation au prochain scrutin par la qualité des candidatures. «Si vous avez des candidats crédibles, porteurs de programmes, de projets, d’espoir et d’avenir, les électeurs seront naturellement nombreux à aller aux urnes.»

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