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Allègement du cartable scolaire

Belabed veut introduire «les tablettes»

La scoliose, un mal sournois qui fait des ravages parmi les petits élèves, dont le squelette est soumis à des charges, incommensurablement, importantes.

Ils ont été plus de 10.5millions d'élèves, tous paliers scolaires confondus, à avoir rejoint, hier matin, les bancs des établissements scolaires. Selon les différents échos parvenus des différentes wilayas, la rentrée scolaire 2021-2022 s'est déroulée sous de bons auspices.
Le protocole sanitaire a été renforcé, comparativement à l'année derniére, notamment avec le lancement de la campagne de vaccination entamée au profit des professionnels du secteur. À ce sujet, on annonce la vaccination de plus de 80 000 personnes, sur un effectif de 740 000 travailleurs, a confié, hier, sur les ondes de la Radio nationale, Saâd Belabès, inspecteur central auprès du ministère de l'Éducation nationale. Il a également réfuté une quelconque refonte des programmes, annonçant «des réaménagements au niveau de la gestion et d'exécution de ces programmes scolaires». D'un autre côté, donnant suite aux instructions du président de la République, concernant les solutions à formuler pour ce qui est de l'allégement du cartable scolaire, le ministre de l'Éducation nationale Belabed a fait état de pistes suivies et étudiées par son département. L'annonce a été faite par le ministre, en marge de la cérémonie officielle d'ouverture de l'année scolaire, effectuée, hier matin, à l'école primaire «Mohamed Abraz», dans la commune de Mohammadia, à Alger. Il faut croire que la problématique du cartable pose une réelle préoccupation majeure de santé publique, aux yeux des spécialistes, notamment pour ce qui est de la maladie de la scoliose. Un mal sournois qui fait des ravages parmi les petits élèves, dont le squelette est soumis à des charges, incommensurablement, importantes. Pour le moment aucune étude n'a été lancée par le secteur, et aucune statistique n'est disponible auprès du secteur de la santé, au sujet de cette déviation, pourtant, omniprésente et en perpétuelle évolution. En guise d'alternatives immédiates envisagées par le secteur de l'Éducation nationale, le recours aux nouvelles technologies de l'information. C'est, en tous cas, ce qu'a fait savoir Abdelhakim Belabed qui a annoncé, hier, parmi ces solutions envisagées par son secteur, «le recours aux tablettes numériques dans l'enseignement». Il faut croire que la tutelle entend «équiper progressivement les établissements scolaires de tablettes numériques, aux fins d'enseignement scolaire», a-t-il déclaré face à une enseignante qui avait donné un cours inaugural devant une importante délégation ministérielle et autres. Toutefois, certains syndicats du secteur avaient appelé au retour aux anciennes traditions, notamment la mise à disposition de casiers personnalisés au profit des élèves. Ce qui leur permettra d'y déposer leurs effets scolaires, dont les livres scolaires, les cahiers et autres.
Par ailleurs, face à cette nouvelle annonce, il est légitime de s'interroger ici sur les ressources financières qui doivent être mobilisées pour aboutir à l'équipement généralisé de l'ensemble des établissements scolaires de millions de tablettes et effets numériques. Car, au bout du compte, pareil processus de généralisation d'utilisation des technologies de l'information, somme toute bénéfique et salutaire pour les générations montantes, entraînera à coup sûr d'autres dépenses, notamment des tableaux ou écrans numériques et un ensemble de gadgets informatiques indispensables pour l'enseignement, une fois ce processus lancé.
L'introduction de l'outil technologique révolutionnera, certainement, la pratique de l'enseignement et l'acquisition du savoir chez l'élève. Sur un autre registre, à l‘instar de l'année qui vient de s'écouler, cette nouvelle année scolaire intervient dans un contexte spécial, notamment la propagation du coronavirus. D'où la reconduction des mesures sanitaires et de prévention de l'année dernière.
En guise de cours inaugural, la tutelle a enjoint aux différents établissements, tous paliers confondus, de focaliser les cours autour des caprices de Dame nature, ainsi que les valeurs intrinsèques de la solidarité nationale.
Des cours qui ont un lien direct avec les tragédies et les événements vécus par les Algériens au cours de l'été meurtrier qui vient de s'achever.

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