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Opération d’intégration des jeunes diplômés

Beldjoud exige une accélération du rythme

«Accélérer les transferts des postes qui sont appelés à être achevés au plus tard dans un délai de trois mois.»

Devant une situation socio-économique des plus complexes, induite par les effets ravageurs de la crise sanitaire, l'opération d'intégration des bénéficiaires des contrats pré-emploi a enregistré d'énormes retards. Et ce malgré les efforts de l'Etat, à maintenir un rythme soutenu d'intégration des jeunes diplômés. Il faut dire que la facilitation de l'accès à l'emploi par la socialisation des jeunes issus de l'université, demeure une politique judicieuse pour lutter contre le chômage, et pour rééquilibrer les relations entre l'université et l'entreprise. À ce titre, l'intervention du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire Kamel Beldjoud, pour donner un coup d'accélérateur de l'opération, dénote une urgence certaine et une volonté sans faille, à mettre tous les moyens pour clore cette action en 2021.
Dans ce sens, il a donné instruction à l'effet d' «accélérer l'opération d'intégration professionnelle des bénéficiaires des contrats du dispositif de l'aide à l'intégration professionnelle et sociale des jeunes diplômés, et les transferts des postes, qui sont appelés à être achevés au plus tard dans un délai de trois mois.
Des commissions de wilaya ont été installées la semaine dernière pour le suivi du dossier en coordination avec les directeurs de l'emploi de wilaya en vue d'approuver les listes des bénéficiaires», notamment ceux qui remplissent les critères de cette opération et qui comptent parmi les premiers à être régularisés, tels que ceux qui bénéficient de 8 années d'ancienneté, comme cela est stipulé dans le décret exécutif n° 19-336 du 8 décembre 2019, qui prévoit l'intégration des bénéficiaires des deux services d'insertion professionnelle et d'insertion sociale des diplômés.
Bien que plus de 47.000 titulaires de contrats de pré-emploi ont été intégrés au niveau national, il n'en demeure pas moins que l'opération reste de grande envergure dans la mesure où elle concerne près de 370.000 autres cas, et a nécessité une enveloppe de 160 milliards de dinars pour l'intégration, durant l'année prochaine 2021. C'est dire l'importance qu'accorde l'Etat à la concrétisation de cet axe qui se présente comme une des bases des réformes en cours. Du fait que la finalité de cette opération au-delà de la résorption du chômage, est dans le fond la mise en place d'un système de coordination entre le marché du travail et les organismes d'enseignement et d'apprentissage, à même de répondre aux besoins économiques et technologiques du pays, notamment durant cette conjoncture où les axes les plus névralgiques pour asseoir de nouveaux paradigmes de gestion et de gouvernance, demeurent l'assainissement et le renouvellement des institutions de l'Etat. Autrement dit, l'accélération exigée par le ministre de l'Intérieur tombe à point nommé, dans la mesure où elle aura pour effet d'insuffler une nouvelle dynamique à travers l'émergence d'une classe d'administrateurs et de travailleurs, formés dans l'optique du changement.
Et ce en plus du fait qu' elle reflète l'impératif de faire converger toutes les actions de restructuration dans la même direction, pour en inscrire les résultats escomptés. Ces derniers en ce qui concerne l'opération d'intégration des jeunes diplômés, sont conditionnés désormais par un ultimatum de trois mois, posé par le ministre, en vue de rattraper les retards enregistrés, et asseoir définitivement une politique de relance économique, à la hauteur des défis qui attendent l'Algérie, et sur la base de la réalité du terrain.

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