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Débat autour du Plan d'action du gouvernement

Benabderrahmane répond aux députés

Hormis le MSP, les six groupes parlementaires saluent le contenu de ce programme.

Le débat sur le Plan d'action du gouvernement s'est poursuivi, hier, dans un hémicycle presque déserté par les députés. Au troisième jour du débat, les interventions des députés se sont focalisées sur les préoccupations d'ordre local. La séance de vote intervient après la clôture du débat prévu pour, aujourd'hui, avec l'intervention des présidents des six groupes parlementaires, qui sera suivie' par la réponse du Premier ministre aux préoccupations des députés. Il faut noter que quelque 312 députés se sont inscrits pour intervenir lors des débats. Si les cinq groupes parlementaires, à savoir, les indépendants, FLN, RND, Front El Moustakbel et le mouvement El Bina ont annoncé leur soutien au Plan du gouvernement, le groupe parlementaire du MSP se dirige soit vers l'abstention ou le boycott de la séance de vote. Ce dernier a émis un certain nombre de réserves dans la forme et dans le fond. L'un des députés de cette formation islamiste, Mohamed Bouchama, a indiqué, hier, que «ce Plan d'action ressemble en tous points de vue aux précédents». «Sur fond d'absence d'un consensus politique, l'Algérie vit au rythme d'une crise politique, économique et sociale profonde, d'épuisement de maigres ressources financières, d'une pauvreté rampante, d'une explosion du chômage», a-t-il soutenu, rappelant que «les enseignants contractuels attendent d'être recrutés, tandis que les employés dans le cadre du filet social continuent à percevoir 5 000 dinars par mois». «Ce plan, qui se résume à des généralités, n'est pas évaluable», a-t-il souligné. «Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le gouvernement qui s'engage à mener des réformes structurelles à travers son Plan d'action, a omis d'établir le bilan du plan précédent». Il a insisté, par ailleurs, sur «la nécessité de définir les ressources de son financement et les délais précis pour la mise en oeuvre du Plan d'action du gouvernement». Le député Messaoud Kasri du même parti, a également relevé «le manque de calendrier et de chiffres permettant d'en assurer un véritable suivi de sa réalisation sur le terrain». Le député Yahi Ali issu des indépendants abonde dans le même sens, déplorant l'absence de délais et la source de financement dans ce plan». Pour sa part, le député du FLN, Ali Djellouli, a salué «le contenu dudit plan», tout en insistant sur «l'impératif de donner des garanties pour sa mise en oeuvre et sur la mise en place d'une commission qui se chargera du suivi de sa concrétisation effective sur le terrain». Les revendications sociales ont dominé les interventions. Dans ce contexte, le député Abderrahmane Salhi du Front El Moustakbel a plaidé pour une hausse des salaires au regard de la dévaluation de la monnaie nationale et la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité. Il a appelé,en outre, à «la révision à la hausse de la grille des salaires et du Salaire national minimum garanti (Snmg)». Le député, Didiche Zine Labidine du Front El Moustakbel a, quant à lui, plaidé pour la réactivation de la Bourse d'Alger et la réforme du système bancaire. Il a aussi insisté, par ailleurs, sur la nécessité de définir des délais précis pour la mise en oeuvre de ce plan. D'autres députés ont appelé à «la création d' une commission chargée du suivi de la mise en oeuvre du plan afin d'éviter les anciennes pratiques». Ils ont relevé, dans ce sens, «le problème de la non - application des précédents plans du gouvernement sur le terrain, entraînant la perte de la crédibilité de l'Etat devant le citoyen qui attend la réalisation de plusieurs projets qui puissent améliorer sa vie».

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