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Réforme hospitalière

Benbouzid révèle les grandes lignes

«Il sera remédié à tous les dysfonctionnements dont pâtit le secteur après l’installation de l’Agence nationale de veille sanitaire.»

«Cette situation ne sied pas au secteur, ce qui amène les pouvoirs publics à chercher des solutions efficaces, en recourant à la signature d'une convention entre les établissements hospitaliers, relevant du secteur privé et la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas) pour optimiser la prise en charge des femmes enceintes à travers toutes les régions du pays et mettre un terme à cette situation», c'est l'une des priorités majeures mises en avant par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Abderahmane Benbouzid, qui a dévoilé aux médias les principaux axes constituant les priorités du secteur après la levée du confinement. Pour ce faire, le ministre a expliqué que l'une des premières actions de ce programme qui se veut être le début de la grande réforme hospitalière, et qui porterait sur «l'élaboration de tous les textes juridiques avait trait à la prise en charge des femmes enceintes, déplorant la surcharge des services de gynécologie-obstétrique au sein des hôpitaux».
Autant dire que si cette période d'épidémie a mis en avant les capacités du corps médical à affronter les situations de crise, elle a certainement révélé les axes constituant les bases de cette réforme, à travers un état des lieux qui s'est imposé par la force de la conjoncture actuelle Dans ce sens, abordant l'un des problèmes les plus épineux du secteur, en l'occurrence le dossier des cancéreux, le ministre de la Santé a rappelé «la relance des comités de prévention et de traitement anticancer et du deuxième plan qui devait être lancé en mai courant et a été reporté suite à la propagation du coronavirus, et pour laquelle le président de la République, Abdelmadjid Tebboune accorde un intérêt particulier à ce plan dans tous ses aspects, notamment celui de la prévention, en impliquant l'ensemble des secteurs». Indiquant que « des visites sont effectuées dans certains centres anticancer (CAC) pour les rendre plus rentables.
Tandis que d'autres centres seront prochainement ouverts, à l'instar de celui de Djelfa.
Par ailleurs, des études seront réalisées sur tous les types de produits alimentaires importés, étant donné que certains de ces produits peuvent être un facteur de risque de certains types de cancer en Algérie», le ministre a mis en exergue l'importance de la participation de tous les secteurs en la matière.
Parmi les grandes failles qui ont affligé les citoyens en raison de leurs souffrances interminables, le professeur Benbouzid a évoqué l'éloignement des rendez-vous de radiothérapie, notamment à Alger et Blida, assurant que « le problème sera résolu, après le lancement de la plate-forme numérique dédiée à la question, retardée en raison de la propagation du Covid-19».

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