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Le SG de l'Ugta par intérim réunit son secrétariat

Bouchées doubles pour le congrès

Le prochain congrès se présente comme une échéance capitale pour le devenir de l'Ugta.

Le secrétaire général par intérim de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), Hamou Touahria, a tenu ce week-end sa première activité organique en réunissant son secrétariat national.
À l'ordre du jour de ce baptême du feu pour le successeur de Salim Labatcha figure, notamment le plan de travail pour une Centrale syndicale qui se cherche encore.
Le nouveau chef de l'Ugta a d'ailleurs axé son discours à l'occasion de cette rencontre sur la nécessité de retrouver l'esprit de cohésion au sein des fédérations et des sections locales.
Il s'agit pour lui de «dépasser» les divergences pour assurer «un bon fonctionnement» des organes en se référant au règlement intérieur de l'Ugta.
Un discours qui ne renseigne pas moins quant aux difficultés que rencontre la Centrale syndicale sur plus d'un front.
Au niveau interne, l'Ugta peine en effet à retrouver sa cohésion, notamment quand se posaient les questions syndicales. Cela s'est vérifié récemment lors du passage à l'APN de l'avant-projet de loi relatif à l'exercice syndical.
La direction de l'Ugta, sous Labatcha, a eu alors une position qui n'est pas conforme à ses traditions. Ce qui avait généré des remous en interne. Au niveau externe, il ne fait point de doute que l'Ugta faisait du surplace en n'arrivant pas à peser dans le monde du travail.
Sa présence se réduisait sur le terrain telle une peau de chagrin. Sous Labatcha, la Centrale syndicale a perdu de son entrain. Y compris en matière de communication sur les questions qui engagent les travailleurs. Cette situation, peu confortable, met ainsi davantage de pression sur Touahria.
Hamou Touahria est d'ores et déjà attendu sur ce qu'il aura à accomplir en perspective du congrès de l'Ugta. Cet évènement sera manifestement un véritable baromètre des capacités de la Centrale syndicale à surmonter ce moment de crise.
Mais, décidément, le transfuge de la fédération des pétroliers va devoir asseoir la cohésion au niveau de la base et sa représentation syndicale, cette étape décisive avant d'aller vers le congrès.
D'autant plus que la mission de Hamou Touhria consiste à «coordonner» et «poursuivre» les activités du secrétariat national conformément aux statuts et règlement intérieur de la Centrale syndicale.
Et si le secrétaire général par intérim s'aventure à sortir de ce cadre, il risquerait de faire perdre son ««équilibre précaire» au secrétariat national, selon des voix au fait des luttes qui marquent actuellement la maison Ugta.
Autrement dit, la mission de préparer dans la sérénité le déroulement du congrès ne sera pas une mince affaire pour Hamou Touahria appelé à absorber les colères suscitées par la gestion de Labatcha et à «encadrer» les ambitions des uns et des autres.
À l'évidence, les quatre années de gestion de l'Ugta, depuis le congrès de juin 2019, n'ont pas été un modèle de la «démocratie syndicale». Ce qui a généré de nombreux mécontentements au niveau organique et une perte de crédibilité sur la scène politique.
C'est dire combien le secrétaire général de l'Ugta hérite d'une situation difficile qu'il doit accomplir sous le sceau de l'urgence. Il est question pour lui de ressouder les rangs et d'asseoir une gestion libérée de la logique des clivages et des intérêts étroits.
Autrement dit, le prochain congrès se présente comme une échéance capitale pour le devenir de l'Ugta.

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