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Visite du président Tebboune, Sécurité et économie

Boukadoum déblaie le terrain à Tunis

Le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, est arrivé, hier, à Tunis et dans ses bagages au moins trois dossiers qu'il a abordés avec son homologue Othman Jerandi et avec le président, Kaïs Saïed.

Prévue de longue date, cette visite a été évoquée le 14 septembre dernier par le chef de la diplomatie tunisienne qui a reçu Azzouz Baâlel, l'ambassadeur d'Algérie en Tunisie. Entre Alger et Tunis la volonté de bâtir des relations politiques solides et de bon voisinage n'a jamais été démentie. Les relations historiques séculaires entre les deux peuples ont toujours évolué dans le bon sens et ce quelles que soient les circonstances. Avant même qu'il soit élu à la tête de la République tunisienne, Kaïs Saïed a promis que son premier voyage à l'étranger serait en Algérie. Y a-t-il plus forte et sincère manière de souligner la fraternité et l'importance d'un partenariat stratégique renforcé entre les deux pays? Hier, à Tunis, Sabri Boukadoum a transmis au président Kaïs Saïed «les salutations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune» de même qu'il a souligné «la ferme détermination de l'Algérie à oeuvrer dans le sens de la consolidation des relations bilatérales». Pour le président tunisien, la visite qu'effectuera son homologue algérien «constituera une importante étape du processus de renforcement des relations bilatérales, en sus des échéances bilatérales dont la concrétisation est envisagée dans les mois à venir». «Coincés» dans un contexte régional en ébullition, d'immenses chantiers attendent l'Algérie et la Tunisie, à commencer par l'épineux défi sécuritaire commun. La sécurité des frontières et la lutte contre le terrorisme sont au coeur des rapports entre les deux pays. Le bourbier libyen incite ainsi à une convergence d'efforts sécuritaires et politiques. Ce dossier a d'ailleurs, été au centre des discussions entre Boukadoum et le président Kaïs Saïed qui l'a reçu au Palais de Carthage. Dans ce même dossier, ils ont abordé la situation qui prévaut au plan régional. Entre les deux pays, il y a bien évidemment une convergence de vues autour de leur rôle dans le rapprochement des parties libyennes. Aussi, il a été convenu d'aller dans le sens d'une solution politique qui préserve l'unité de la Libye, sa sécurité et sa stabilité. Cela, «loin de toute ingérence étrangère et ce à travers un dialogue inclusif, constructif et réel entre les enfants d'un même pays». Ils ont également évoqué «la situation au Sahel, notamment au Mali», soulignant «l'importance de la restauration de la stabilité dans ce pays frère et la nécessité de parachever la mise en oeuvre de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger».

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