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Tizi Ouzou

C’est l’envolée !

C’est l’envolée ! Les prix des fruits et légumes subissent une hausse que les consommateurs n’arrivent pas à s’expliquer en cette période où aucune fête n’est à signaler.
Ni Ramadhan ni Aïd ni fête nationale ni long week-end. Il n’y a absolument rien qui puisse justifier cette subite flambée des prix et qui, par-dessus tout, tombe en pleine période de rentrée sociale.
Les ménages sont surpris par cette hausse que même les commerçants ne veulent pas commenter, tellement la hausse est sensible. En effet, hier à Draa ben Khedda, ville où se trouve le plus grand marché de fruits et légumes, les prix étaient inabordables. Certains produits, comme la laitue ont pris des proportions de produits de luxe.
Pour certains citoyens rencontrés sur ce marché, ces prix étaient incroyables même en période de Ramadhan. De la laitue à 320 dinars le kilogramme il fallait oser l’afficher. «Je n’ai jamais pensé que la salade allait un jour coûter
300 dinars. C’était inimaginable. mais ce qui me rend fou c’est qu’il y a toujours des gens qui en achètent à ce prix comme s’ils allaient mourir s’ils n’en mangeaient pas affirme un homme, la cinquantaine, sur ce marché.
Les autres produits ne sont pas mieux lotis. Les prix affichés pour la carotte ne sont pas habituels non plus. Les commerçants l’affichaient à
80 dinars et c’est plus cher ailleurs , répondent les commerçants à qui l’on fait remarquer le prix élevé. Pour les haricots verts, il ne fallait pas s’étonner car ce produit a pris des ailes depuis bien longtemps. C’est de le trouver moins cher qui étonne le plus à présent. «Avec 200 dinars, les haricots verts sont chers mais bon, on a l’habitude maintenant avec ce produit. Moi, je ne l’achète plus ou rarement à la centaine de grammes» reconnaît une dame. Pour s’en convaincre, nous avons changé de marché pour aller vers le littoral. Là, 30 dinars de plus pour tous les produits. «Ici à Tigzirt, nous avons toujours payé plus cher. L’éloignement a fait que les commerçants fixent en fonction du prix du transport. C’est pourquoi il ne faut pas vous étonner de voir plus cher tous les produits» explique un commerçant.
Même au marché hebdomadaire de cette ville qui se tient les mercredis, les prix ont connu cette envolée. «Ces derniers jours, ça a diminué. il fallait venir la semaine dernière. Les gens se tenaient la tête, en voyant les prix affichés» témoigne un autre citoyen de la même ville.
Devant ce constat, les commerçants recourent à leur réponse traditionnelle. «Ce n’est pas à notre niveau. il faut aller voir à celui des marchés de gros. C’est là que les prix sont décidés pour nous et vous» répond un commerçant de fruits et légumes, au marché de Tigzirt.
Par ailleurs, notons que les prix ont subi une hausse même en ce qui concerne les légumes secs. Les lentilles, qui coûtaient 120 dinars, sont actuellement cédées à pas moins de 260 dinars, c’est-à-dire une hausse de 100 dinars. Le constat est valable pour tous les légumes secs.

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