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Les prix de la volaille flambent

Ça donne la chair de poule

Que ce soit pour la consommation ou pour la production, l'Etat veille à actionner des mécanismes de régulation, seuls à même de venir à bout de certains phénomènes.

À quelques jours de la fête religieuse du Mawlid Ennabawi, les prix des viandes blanches donnent la chair de poule. En effet, après une accalmie observée vers la fin de l'été, les prix de la volaille semblent demeurer fidèles au seuil des 400 dinars le kilogramme.
Alors que le poulet est resté scotché à cette fourchette de prix, le citoyen n'a d'autre choix que de devoir son salut au rayon des légumes. En matière de mercuriale, la bonne nouvelle est que l'Algérie réalise enfin des récoltes record en pomme de terre, une denrée qui entre dans une grande partie dans le menu des ménages algériens.
La production de la pomme de terre a, en effet, décuplé au cours de la dernière décade en Algérie. La surface agricole réservée à la culture de la pomme de terre ayant atteint les 180 ha au niveau national, ce qui a permis d'arrivé à une production jamais atteinte de plus de 5 millions de tonnes. Rien qu'à Aïn Defla, la récolte de la pomme de terre destinée à la consommation et qui occupe une superficie de
1525 ha, les services agricoles de cette wilaya font part d'une production de 800000 quintaux avec un rendement de 400 quintaux à l'hectare. Idem pour la tomate qui voit, pour sa part, des récoltes inédites. La production nationale de tomate a enregistré des résultats supérieurs cette année, avec une production frôlant les 20 millions de quintaux, dont 12 millions de quintaux de tomate industrielle. Rien qu'à El Oued, l'on s'attend, cette année, à une récolte de plus de 4 millions de quintaux de tomates maraîchères. En se rendant sur les marchés, l'Algérien «décrète» à chaque fois: «Peut mieux faire», renvoyant ainsi à des prix qui restent à dégraisser, particulièrement ceux de la tomate, laquelle est exposée sur les étals, entre 40 DA et 70 DA selon les calibres et les régions où elle est commercialisée.
Notons que notre pays, qui oeuvre à atteindre les 7 milliards de dollars d'exportation hors hydrocarbures, comme inlassablement rappelé par le président de la République, entend, dans le cadre de la nouvelle politique économique, faire de la diversification de son économie une réalité tangible. Des signes probants montrent cette volonté de sortir de l'emprise du tout hydrocarbures. Ils sont particulièrement émis par le secteur agricole. Ainsi, la filière des céréales a dégagé, en cette année 2022, en bilan de l'étape (collecte en cours) une production de l'ordre de 41 millions de quintaux, contre 27,6 millions de quintaux en 2021. Que ce soit pour la consommation ou pour la production, l'Etat veille à actionner des mécanisme de régulation, seuls à même de venir à bout de certains phénomènes, dont la spéculation et autres pratiques «monopolistiques» qui alimentent le marché parallèle.
D'ailleurs c'est le président Tebboune qui a affirmé, samedi dernier, à Alger, à l'ouverture des travaux de la rencontre gouvernement-walis, que l'Algérie disposait de tous les moyens et outils pour produire
9 millions tonnes de céréales par an, une quantité équivalente à sa consommation.

De Quoi j'me Mêle

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