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Débrayage des postiers

Ça persiste à béjaïa

Une fédération absente, une tutelle qui rejette le Snap, de sempiternels problèmes passés sous silence. La poste est paralysée et le citoyen paie les pots cassés.

Pour la deuxième journée consécutive, les bureaux de poste de la wilaya de Béjaïa sont restés fermés au nez des usagers, qui n'ont pour secours que le distributeur automatique de billets pour retirer leur argent.
Les distributeurs automatiques de billets (DAB) fonctionnent à plein régime depuis avant-hier, premier jour du mois de Ramadhan.
La fermeture des bureaux de poste décidée par les postiers, est la raison essentielle de cet état de fait, qui risque de durer avec de probables pannes des distributeurs, comme les clients d'Algérie poste ont l'habitude de le constater.
Intervenant en début du mois sacré, un mois aux besoins multiples qui nécessitent de la liquidité, le mouvement de grève des postiers n'est pas passé inaperçu et suscitent même des inquiétudes, notamment chez les retraités qui sont presque tous détenteurs de compte CCP chez Algérie poste.
Hier, de longues chaînes étaient visibles devant les bureaux de poste, qui sont restés majoritairement paralysés par ce mouvement de grève des postiers, qui n'a même pas été annoncé publiquement une semaine avant son exécution, pour permettre aux usagers de s'approvisionner, enfin pour ceux qui y détiennent leurs économies.
La surprise était donc de mise encore, hier, deuxième jour de Ramadhan, sans aucun signe de l'amélioration de la situation. Les DAB sont toujours pris d'assaut. Les retraits sont limités à 30.000 DA, bref, les clients d'Algérie poste encaissent le coup pour l'instant.
Les postiers réclament «l'amélioration des conditions de travail, le renforcement des bureaux de poste en moyens humains et matériels, le versement des primes PRI et PRC, la hausse des salaires», confirme le coordinateur de wilaya du Syndicat national autonome des postiers, Amar Younsi, qui rappelle que ce sont là «des revendications qui remontent à des années et soulevées à maintes reprises par les travailleurs sans que la tutelle fasse un geste pour apaiser la tension.
«En l'absence du syndicat Ugta, pourquoi la tutelle s'obstine et s'entête à refuser le dialogue avec notre syndicat Snap pourtant très actif sur le terrain», s'interroge le même syndicaliste. Il faut reconnaître que travailler à la poste n'est pas une chose aisée.
Bien que des investissements aient été consentis par l'ouverture de nombreux bureaux de poste ces dernières années, il reste que la pression au niveau des guichets est une réalité subie non seulement par les employés mais également la clientèle d'Algérie poste.

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