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Revalorisation des salaires des enseignants

Ce qu'en attendent les syndicats

Les décisions présidentielles ont été qualifiées par les organisation syndicales de l'Education nationale, de «judicieuses».

Que pensent les syndicats de l'Education nationale des décisions du chef de l'Etat portant revalorisation des salaires? L'initiative présidentielle est saluée par les syndicats du secteur. Nombreux sont les partenaires sociaux de ce domaine, qui s'attendent à ce que la nouvelle démarche présidentielle améliore le pouvoir d'achat de l'enseignant et des travailleurs du secteur actuellement touché par l'inflation.
Le président Tebboune avait, pour rappel, affirmé, à l'ouverture de la rencontre gouvernement-walis, que l'augmentation des salaires, bas et moyens, de l'allocation chômage, et la revalorisation des pensions de retraite se poursuivraient en 2023, enjoignant au gouvernement de s'atteler sans délai à «la revalorisation des salaires des enseignants et du personnel paramédical, et d'entrer en contact avec leurs représentants pour réviser leurs statuts».
Le Snmg doit être à combien? Certains l'évaluent à 50000 DA. C'est le cas du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste). C'est ce que nous avons appris, hier, de son porte- parole, Messaoud Boudiba. Saluant au passage la décision du chef de l'Etat, l'orateur a proposé le salaire précité, tout en soulignant qu'il s'agit d'une somme qui permettrait de couvrir les besoins de la famille algérienne composée de cinq personnes. C'est notre proposition», a-t-il poursuivi, «pour maintenir le pouvoir d'achat de l'enseignant et des fonctionnaires de la Fonction publique».
Même son de cloche chez le secrétaire général national du Syndicat indépendant des travailleurs de l'éducation et de la formation, Boualem Amoura. Ce dernier nous dira que «le Satef propose un salaire décent pouvant couvrir les besoins de la famille algérienne qui ne peut être inférieur à 80000 dinars comme salaire minimum». Ceci avant de souligner que «le syndicat s'est basé sur une étude sérieuse de terrain réalisée en mars derniers».
Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) propose un salaire inférieur à celui sus-cité. Son président, Belkacem Felfoul, nous dira qu'un salaire décent pouvant couvrir les besoins de la famille algérienne de cinq personnes ne peut être inférieur à 50000 dinars comme salaire minimum. Cela avant de souligner son soutien à la décision du Président d'augmenter les salaires.
Les décisions présidentielles ont été qualifiées par le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement primaire (Snapep), de «judicieuses». Tout cela du fait qu' «elles visent à améliorer le pouvoir d'achat des fonctionnaires, atténuer le taux d'inflation et assurer la stabilité sociale, notamment au sein de ces secteurs sensibles et stratégiques», affirme Mohamed Hmidat, le SG du Snapep. Pareil pour le Conseil des lycées algériens (CLA).
«Notre syndicat considère que toute augmentation susceptible d'assurer un niveau de vie décent à l'enseignant, est la bienvenue», a déclaré, de son côté, le SG du CLA, Zoubir Rouina. Ce dernier n'a pas manqué l'occasion d'appeler à la «création d'un Observatoire national de protection du pouvoir d'achat, avec pour principale mission la régulation des prix».

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