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Ce que disent des ténors du FLN

Amar saâdani
«Le Comité central décidera»
Contacté, hier, Amar Saâdani a affirmé que «sa candidature ne sera officialisée que jeudi prochain à El Aurassi», lors de la session ordinaire du comité central. Confirmant le ralliement en masse au camp de Boumehdi, il est sûr que «la majorité des membres du comité central prendront part à cette réunion». «Vous allez le constater par vous même demain à El Aurassi», déclare-t-il, sur un ton plein d'aplomb.
C'est parce qu' «ils sont cadres de l'Etat, députés membre du Conseil de la nation qu'ils ne déclineront pas les convocations de Boumehdi», nous apprend-il. Comme eux, Amar Saâdani dit «avoir reçu une convocation signée par celui qui a l'autorisation du département d'Ould Kablia de tenir une session extraordinaire du CC».
Voulant se montrer légaliste, l'ex-président de l'APN, indique à qui veut l'entendre, que «la décision de se porter candidat à la présidence du FLN, sera prise lors de la session en fonction des concertations avec d'autres membres du CC et des sollicitations de ses pairs.
Ainsi, il est fort probable que l'intronisation de Saâdani prendra forme d'un plébiscite. Pour Saâdani «il n'y aurait pas de candidatures hors cadre du comité centrale».
Or, les quelques candidatures faites jusqu'ici ont été recueillies par le bureau politique de Belayat.
A la lumière de l'évolution de la tournure prise par la crise du vieux parti, on se dirige vers la candidature unique, donc le plébiscite de Saâdani.

Maâzouzi Mustapha
«Je suis candidat»
«J'ai le plaisir d'annoncer à travers le quotidien L'Expression, ma candidature au poste de secrétaire général du FLN», a indiqué, hier, Mustapha Mazouzi.
Il inscrit sa participation dans l'objectif de trouver une solution à la crise qui secoue le parti.
M.Mazouzi annonce en cette ocasion un appel aux autres membres du comité central de prendre part à la réunion du 29-30 août qui se tiendra à El Aurassi afin de préserver l'unité du parti.

Ahmed Boumehdi
«Le SG sera élu dans les normes»
D'emblée, Ahmed Boumehdi, celui qui a été à la tête de la mouhafadha d'Alger pendant 30 ans, prédit que «le quorum requis sera dépassé, environ 250 membres du comité central ont confirmé leur présence à la session ordinaire de jeudi à El Aurassi pour élire un nouveau secrétaire général du parti».
L'actuel mouhafedh de la circonscription de Hussein Dey affirme toutefois, que «les seules candidatures qui seront retenues sont celles qui seront présentées auprès de la commission y afférente qui sera installée le jour même de cette fameuse 7e session du CC», autrement dit version Boumehdi. En tout cas, les deux hommes remettent en cause clairement tout ce qui a été fait jusqu'ici par le bureau politique et son coordinateur Abderrahmane Belayat.

Rachid Assas
«250 membres dont les six ministres à la réunion du CC»
L'ancien vice-président du Conseil de la nation, Rachid Assas, également mouhafedh et membre du CC affirme que «tous les ministres FLN, membres du bureau politique (Amar Tou, Rachid Harraoubia, Tayeb Louh, Moussa Benhamadi, Rachid Benaïssa) également membre du CC, ont confirmé leur participation à la session ordinaire d'El Aurassi».
Pour cause, selon lui «l'autorité compétente, à savoir le département de l'intérieur a autorisé la session ordinaire qui sera organisée à El Aurassi».
En l'absence de Abdelaziz Belkhadem et d'autres candidats potentiel, Amar Saâdani sera plébiscité haut la main, fait-il savoir. Ceci dit, les candidatures, ajoute-t-il «seront libres».
Le FLN se trouve dans une situation exceptionnelle. Lequel cas, la session ordinaire peut être convoquée même par voie d'une simple annonce à travers les médias. De même, il n'est mentionné nulle part dans les statuts et règlement intérieur du parti que c'est Belayat en tant que coordinateur du bureau politique qui est habilité à convoquer la session ordinaire du CC.
Seules quelques dizaines de membres du CC, soit une minorité se rendront au siège du parti, avance-t-il.
La participation de la majorité des membres du CC étant acquise, la campagne de mobilisation pour le compte de Saâdani n'a pas cessé pour autant, souligne-t-on encore. S'agissant des cachets officiels du parti gardés par Belayat, ils seront récupérés lors de la cérémonie de passation de consignes qui se tiendra après l'élection du nouveau SG.

Abdelkrim Abada
«Le scénario est pire que celui de 2004»
Les dés sont pipés d'avance et le parti est divisé en deux, car dira le coordinateur du mouvement de redressement du FLN, tout le monde sait que Saâdani est désigné avant même la tenue de ladite session. Il sera plébiscité lors de la session ordinaire convoquée par Boumehdi. Cette réunion sera, indique-t-il, «une simple formalité au terme de laquelle, l'ex-président de l'APN sera intronisé à la tête du parti».
«De ce fait, nous dénonçons cette procédures brutale où les membres du comité central sont intimidés, voire menacés en utilisant les moyens et les institutions de l'Etat», explique-t-il.
Tout est truqué par le groupe et les parrains de Boumehdi et Saâdani appuyés par les tenants de l'argent sale. De même, Ahmed Boumehdi, un simple mouhafedh et membre du CC, n'a aucunement la qualité de convoquer la session du CC.
L'article 42 de la loi sur les partis est clair là-dessus, seules les instances légitimes du parti sont habilitées à fixer la date et convoquer la session extraordinaire pour élire la direction du parti.
Les redresseurs qui s'opposent à la procédure avec laquelle est convoquée la session ordinaire ont décidé d'organiser, de leur côté, de poursuivre les travaux de la 6e session ordinaire, laissée ouverte après la destitution de Belkhadem à fin janvier dernier.
La décision d'élire, soit le secrétaire général soit une direction collégiale lors de cette session au siège du parti où le quorum n'est pas exigé, sera soumise à l'appréciation des membres du CC présents, dira-t-il.
Enfin, Abada est confiant quant au nombre des membres du CC qui prendront par à cette session dont les moudjahidine pour marquer leur position vis-à-vis de l'Histoire.
Enfin, le coordinateur du BP, M.Belayat et le porte-parole du parti, Kassa Aïssi en mode silencieux.

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