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Technologie du numérique et équipements industriels

Ce que propose l’Algérie à l’Oncle Sam

Le ministre de l’Industrie a mis en avant les avantages du marché algérien, leader dans la région appelant les investisseurs américains à profiter de l’occasion.

L'Algérie à la conquête des partenaires américains! Après la stabilisation de la situation sanitaire du pays, le gouvernement passe à la vitesse supérieure dans sa stratégie de relance de l'industrie. Le ministre en charge du secteur est, ces derniers jours, sur tous les fronts pour «vendre» le projet algérien aux investisseurs étrangers. Quelques heures après avoir présenté aux Espagnols l'industrie de l'Algérie nouvelle, Ferhat Aït Ali Braham, est parti à la rencontre d'entrepreneurs US. Dans ce sens, il a mis en avant ce que pourrait apporter l'Oncle Sam dans la nouvelle vision du «made in Bladi». Le ministre n'est pas allé par quatre chemins. Il a ciblé les secteurs où l'expertise américaine est souhaitée. Il s'agit du domaine de la technologie, du numérique et la production des équipements industriels. «Nous accordons à la coopération algéro-américaine un intérêt particulier, compte tenu du caractère stratégique qu'elle revêt et des opportunités d'affaires qui s'ouvrent à l'Investissement direct étranger (IDE), particulièrement aux entreprises américaines souhaitant investir en Algérie, notamment dans les domaines de la production et des services», a mis en avant Ferhat Aït Ali Braham lors de sa participation, par visioconférence, à la conférence «Discover global markets», qui s'est tenue du 7 au 9 octobre dans la capitale de l'Etat d'Indiana aux Etats-Unis. «Ainsi, les entreprises américaines sont appelées à saisir les opportunités qui s'offrent à elles dans le secteur de l'industrie en Algérie où elles seront encouragées, en particulier, à déployer des activités intenses en technologie et à participer au développement de l'ingénierie de fabrication d'équipements industriels», a souligné le ministre non sans mettre en avant les nouveaux avantages qu'offre l'Algérie aux investisseurs étrangers ayant des projets sérieux.
Une main-d'oeuvre jeune et qualifiée
Il a d'abord rappelé les nouvelles règles et le nouveau cadre juridique qui encadre l'activité industrielle dans le pays. Il s'agit notamment d'une facilitation de l'acte d'investir, d'une débureaucratisation du secteur et de la suspension de la règle du 51-49 auquel il faut ajouter d'autres avantages qui permettent de concrétiser la règle d'un partenariat gagnant-gagnant. Par la suite, le ministre a présenté la cartographie de l'industrie du pays. «L'industrie algérienne se positionne en Afrique comme un pays très avancé sur plusieurs segments industriels, à l'instar des industries mécaniques, sidérurgiques, métallurgiques et de l'industrie de transformation agroalimentaire», a-t-il souligné. «Cependant, beaucoup d'opportunités et de ressources restent inexploitées, ce qui fait de l'Algérie, un marché à investir. C'est à cet effet, que j'espère vivement que suite à cette conférence, beaucoup de projets de partenariats entre nos entreprises et les vôtres se concrétiseront», a-t-il indiqué avant de mettre en avant le «trésor» algérien: la main d'oeuvre.
Drapeaux algérien et USA
«L'Algérie dispose d'une main-d'oeuvre jeune et qualifiée ainsi que des coûts de facteurs de production compétitifs et avantageux», a-t-il soutenu. Rappelant la densité du réseau universitaire et d'établissements de formation professionnelle répartis à travers le territoire national, il a ajouté que l'Algérie était un vivier de main-d'oeuvre hautement qualifiée. «Elle est prédisposée à recevoir un transfert de connaissance dans le domaine des technologies de pointe», insiste le ministre non sans lancer un appel aux investisseurs américains pour profiter de cette opportunité d'affaires.

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