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Le président turc en visite de deux jours à partir d’aujourd’hui

Ce qui attend Erdogan à Alger

En plus du dossier libyen qui sera au centre des discussions entre les deux chefs d’Etat, il est prévu la création d’un Haut Conseil de coopération stratégique algéro-turc.

Business et politique. C’est le menu qui sera au centre des discussions entre les présidents algérien et turc qui effectue à partir d’aujourd’hui une visite de deux jours en Algérie. En plus du dossier libyen qui domine l’actualité, il est prévu la création d’un Haut Conseil de coopération stratégique entre les deux pays. « Nos pays doivent renforcer leurs relations sur tous les plans, et pas uniquement en matière économique et culturelle. Ce sera le rôle du Haut Conseil de coopération stratégique algéro-turc qui devrait prendre forme dans le cadre d’un protocole d’accord que les deux présidents signeront durant cette visite », a confié sous le sceau de l’anonymat un diplomate turc au site d’information Sputnik. Le dirigeant turc débutera une mini tournée africaine qui doit le conduire au Sénégal puis en Gambie par une escale dans la capitale algérienne qui est devenue incontournable dès qu’il s’agit du conflit libyen encore dans une impasse d’où souhaite l’extraire la communauté internationale. La Conférence internationale de Berlin qui lui a été consacrée le 19 janvier s’est tenue dans cet objectif. La voix de l’Algérie qui y a participé a été prépondérante. Partisane d’une solution politique pour sortir la Libye du bourbier dans lequel elle s’est enlisée depuis l’assassinat le 20 octobre 2011 de l’ex-guide de la Jamahiriya, Mouaâmar El Gueddafi, sa position a fait l’unanimité lors de ce sommet. La Turquie qui, dans un premier temps, envisageait d’intervenir militairement pour soutenir le GNA, le gouvernement d’union nationale reconnu par l’Organisation des Nations unies, dirigé par Fayez al Serraj, mis en difficulté par les troupes du maréchal Khalifa Haftar, a dû se raviser. Dans la foulée de ce rendez-vous qui a réuni certaines grandes puissances (Etats-Unis, France, Allemagne, Italie…), l’Algérie a accueilli, jeudi dernier, les chefs de la diplomatie des pays voisins de la Libye. Les ministres des Affaires étrangères (par intérim) de la Tunisie Sabri Bachtobji, de l’Egypte, Sameh Choukri, et du Tchad, Chérif Mahamat Zene, ainsi que les représentants des ministres des Affaires étrangères du Niger et du Soudan ont pris part à cette réunion. Une rencontre sanctionnée par le soutien unanime à un processus de règlement politique de la crise libyenne à travers un dialogue inclusif qui doit permettre à la Libye de retrouver la paix et la stabilité. Toutes ces phases que vient de connaître le dossier libyen où l’Algérie a tenu un rôle majeur, seront incontestablement au cœur des échanges entre le président algérien Abdelmadjid Tebboune et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Certains indices montrent cependant, que la venue de l’homme fort d’Ankara revêt aussi un caractère hautement économique. Il sera accompagné d’une importante délégation ministérielle dont feront partie des hommes d’affaires et patrons d’entreprise, ont indiqué les médias turcs. En plus d’une histoire commune qu’elle a en partage avec la Turquie, l’Algérie est son premier partenaire africain. Les échanges commerciaux entre les deux pays s’élèvent à plus de
3 milliards de dollars. 796 entreprises turques, qui emploient près de 30 000 personnes, activent actuellement à travers le territoire national. Les investissements directs (IDE) turcs ont quant à eux, flirté avec le milliard de dollars en 2016. Les deux pays avaient signé des accords de partenariat et de coopération ainsi que des mémorandums d’entente dans plusieurs secteurs (Energie, agriculture, enseignement supérieur…) lors de la dernière visite effectuée par le président Erdogan à Alger. Celle qu’il débutera aujourd’hui doit les consolider.

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