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Dans les laboratoires de la Police scientifique

Ces «experts» Algériens

La presse nationale a découvert, hier, le monde de l’enquête scientifique mis au service de la justice.

Leur malice et passion pour découvrir et élucider les crimes quelles que soient leur nature les ont guidés jusqu'au siège de la police scientifique et technique de Chateauneuf, Alger. C'est ici que travaillent d'arrache-pied, les policiers en blouses blanches. Ces techniciens des «scènes de crime» qui ont la chance de faire partie de cette instance de renommée internationale relevant de la police judiciaire. Leur mission: décortiquer les lieux des crimes et trouver des indices qui, très souvent, sont invisibles à l'oeil nu.
Les capacités professionnelles dont jouit la police algérienne, reconnue pour son professionnalisme, son efficacité dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes étaient à l'honneur, hier, lors d'une visite à laquelle les journalistes ont été conviés, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse. L'opportunité pour aller à l'écoute des biologistes, chimistes, physiciens dans leur travail quotidien appuyés par des technologies de pointe, pour trancher les affaires qui nécessitent une reconstitution matérielle des faits criminels. La première halte a été consacrée à la découverte du labo mobile de la police scientifique et technique dotée d'appareils et de technologies transportables, directement sur les scènes de crime. Tous ce qui pourrait servir de preuve matérielle au cours de l'enquête sera pris en photo, puis mis sous scellés, dans un sachet ou autre, avant d'être acheminé vers les différents départements qu'abrite l'immense siège de la police scientifique et technique de Chateauneuf.
Par exemple, tout ce qui est relatif aux projectiles sera transporté vers le département de la balistique. Les policiers en blouses blanches, se chargent ici, à déterminer la nature de l'arme qui a causé une blessure, voire la mort, le nombre de coups de feu tirés, la trajectoire et le type d'arme à feu. Les enquêteurs de ce département s'appuient, dans leur travail, sur une base de données contenant des centaines de milliers d'images et des références d'armes à feu et de balles qui existent à travers le monde. Si les avancées technologiques ont fait que cette catégorie d'armes à feu, «indétectables» au niveau des aéroports et des passages frontaliers, car fabriquées en plastique, rien n'échappe aux blouses blanches de ce bâtiment. «Le travail est fait et pris en charge même en ce qui concerne les armes à feu fabriquées via les appareils d'impression 3D», comme affirmé par les responsables dudit département. Selon les explications fournies, il existe aussi un comité spécialisé dans la lutte contre ce nouveau défis auquel devra faire face le monde.

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