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Généralisation de l’utilisation des énergies renouvelables

Chitour se concerte avec Belmehdi

Cette opération s’inscrit dans le cadre des 54 engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour se libérer de la dépendance aux ressources fossiles.

Mettant en avant l'importance de la coordination entre les secteurs pour concrétiser les grandes lignes d'une transition énergétique efficiente et dans l'optique d'acter le début d'une stratégie visant à donner corps à la généralisation de l'utilisation des énergies renouvelables, en tant qu'axe central pour la rationalisation des dépenses, le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a insisté, mardi dernier, à Alger, sur «l'importance de généraliser l'utilisation des énergies renouvelables et des appareils à faible consommation d'énergie, à travers les structures du secteur des affaires religieuses et des wakfs». Il faut dire que ce premier pas vers la vulgarisation de l'utilisation des énergies renouvelables, renseigne sur l'objectivité de cette orientation qui met en avant l'impératif de cibler les institutions de l'Etat en premier. Un volume considérable de foyers de consommation énergivores, pour lequel cette décision vient pallier la faiblesse d'exécution des programmes déjà inscrits et dont le champ d'action était réservé en majeure partie au secteur du bâtiment. C'est donc sur de nouvelles bases, essentiellement orientées vers l'émergence de résultats à court terme, que le principe de la généralisation des énergies renouvelables a été recadré pour valoriser le passage à l'indépendance des hydrocarbures. À cet effet, Chitour a tenu à souligner que «cette opération s'inscrit dans le cadre des
54 engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour se libérer de la dépendance aux ressources fossiles et l'orientation vers les énergies renouvelables».
Relevant l'étendue des représentations du département des affaires religieuses,et l'importance de ses infrastructures, le ministre a expliqué que «cette réunion de coordination s'inscrit dans le cadre de l'application de la stratégie d'utilisation rationnelle de l'énergie, soulignant le rôle central du ministère des Affaires religieuses qui compte un nombre important de structures à forte consommation d'énergie, notamment les mosquées».
Par ailleurs, afin de donner à cette action les moyens d'être réalisée d'une façon efficace, le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables préconise «de faire bénéficier les imams d'une formation en matière d'utilisation des énergies renouvelables et de rationalisation de la consommation d'énergie à l'effet de les impliquer dans les efforts de sensibilisation des citoyens». Une proposition qui a trouvé un écho favorable auprès du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, qui a annoncé dans ce sens, que «les imams seront bientôt formés dans ce domaine. Le rôle de la mosquée dans la sensibilisation à l'importance de la transition énergétique est très important. Il existe, actuellement au niveau national, 3 000 écoles coraniques encadrant plus d'un million d'apprenants. Celles-ci seront progressivement intégrées dans la démarche d'utilisation des énergies renouvelables». Il va sans dire qu'en dehors des grandes annonces des mégaprojets dont les répercussions, certes, s'avéreront importantes à plus d'un titre pour l'économie nationale à long terme, ces nouvelles orientations qui marquent le début d'une nouvelle ère de gouvernance, semblent se baser sur un état des lieux et un constat qui confirment l'urgence de conférer à la transition énergétique, à travers des interventions rapides et profondes, les bases pour se mettre sur les rails du développement durable.

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