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Grandiose spectacle au stade du 5-juillet

Comme un certain 5 Juillet 1962…

Des milliers de familles ont assisté à cette belle soirée où elles ont eu droit à un spectacle des plus grandioses qui les a plongées 60 ans en arrière, où des millions d’Algériens fêtaient l’indépendance de leur chère patrie…

Magnifique! Le coup de starter des festivités du 60e anniversaire du recouvrement de l'Indépendance nationale a été donné, vendredi dernier, au stade du 5-Juillet à Alger. Un «auditoire qui porte, d'ailleurs, bien son nom. Des milliers de familles avaient pris d'assaut le complexe olympique pour assister à cette belle soirée. Des communes, notamment de la capitale, ont même mis à disposition de leurs administrés des bus pour pouvoir se rendre facilement à ce stade mythique. Comme pour un grand match de l'Équipe nationale, il était plein à craquer plusieurs heures avant le début de la représentation. Une ambiance des plus conviviales y régnait. Les familles présentes ont véritablement «allumé le feu» pour faire de ce rendez-vous un grand moment de fierté et de joie. Ils ont «planté» le décor en attendant l'arrivée des officiels pour donner le coup d'envoi de l'évènement. C'est vers 20h, que le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane débarque. Il était accompagné du conseiller du président de la République chargé des relations extérieures, Abdelhafid Allahoum, des membres du gouvernement, du wali d'Alger Ahmed Maâbed, des élus des deux chambres du Parlement, et de hauts cadres de l'État. Une attente festive que les présents n'ont pas regrettée. Car, ils ont eu droit à un spectacle des plus grandioses qui les a plongés 60 ans en arrière, où des millions d'Algériens fêtaient l'indépendance de leur chère patrie. C'est ainsi que des motos et voitures de collection, datant de l'époque, ont déferlé sur la piste d'athlétisme de l'enceinte olympique. C'est l'enfant Mouaâtaz, âgé de 5 ans, qui a montré la voie. Il a ouvert le défilé à bord d'une mini-moto électrique qui a fait le tour du stade avec l'emblème national accroché à son véhicule avant de crier haut et fort avec sa voix innocente: «Tahia El Djazaïr, Allah yarham ech'chouhada». Plus de 500 motards et autres véhicules les ont suivis. Comme un certain 5 Juillet 1962, ils transportaient hommes, femmes et enfants qui exhibaient fièrement le drapeau national en criant «Tahya El Djazaïr» (vive l'Algérie, ndlr). Hayek, tenues traditionnelles et costumes de l'époque ont ajouté encore plus de charme à cette parade. Des youyous nourris fusaient de partout. La chair de poule s'est emparée des milliers de présents où les chants patriotiques et populaires, diffusés en série, ont ravivé chez l'assistance le sentiment de fierté d'appartenir à la nation algérienne. Les motards de la Gendarmerie et la Police nationales ont clôturé cette réplique avec un magnifique «show» et des acrobaties où ils ont porté très haut le drapeau national. Merveilleux! Ils ont ensuite laissé la place à l'orchestre de la Garde républicaine qui a interprété et chanté les cinq couplets de l'Hymne national. Le public s'est alors levé comme un seul homme pour entonner «Kassaman». Un grand moment de communion nationale! Cette belle soirée de juillet s'est poursuivie par des chants patriotiques, de danses traditionnelles et folkloriques, ainsi qu'une série de défilés. À l'image des troupes folkloriques de, «Sidi Djaber» de Ghardaïa, «Karkabou» de Tindouf, «Ouled Naïl» de Djelfa et d'autres encore de Sétif, Constantine, Souk Ahras, Batna, Bouira et Tizi Ouzou. Plusieurs danses évoquant la tradition populaire, assimi, alaoui, targui, chaoui, notamment ont été présentées devant un public très nombreux, ainsi que des représentations de fantasia et de cavalerie, au rythme des chansons patriotiques et populaires qui ont marqué les grands moments de l'histoire de l'Algérie à l'instar de «Ya Chahid El Watan», «Tiyara sefra» et «Sebâa ayyam». Bref, le public du 5- Juillet a eu droit à un spectacle presque aussi merveilleux que celui de la cérémonie d'ouverture des Jeux méditerranéens d'Oran. Ceux qui n'ont pas eu la chance d'être dans les gradins ont pu le suivre en direct sur les télévisions nationales.

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