{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Tipasa

Dans l’attente de jours meilleurs

«Nous sommes inquiets pour cette année et nous espérons sérieusement que l’on pourra au moins sauver une partie de la saison.»

A l'instar de toutes les villes côtières à vocation touristique, Tipasa demeure dans l'attente d'une éventuelle relance de l'activité estivale. C'est du moins ce que nous a révélé la direction générale de l'EGT. Cette dernière n'a encore reçu aucune directive concernant le lancement de la saison estivale, et s'apprête pour l'heure à recevoir une autre session de confinement pour les citoyens rapatriés des pays étrangers. Autant dire que les complexes qui ornent cette ville qui est devenue l'une des destinations phares pour les amateurs du tourisme local, resteront encore, durant le début du mois de juin, sous l'effet des mesures en vigueur, et au service de la lutte contre l'épidémie du coronavirus.
Ceci étant, il faut dire, que bien que désertés et sans vie, les complexes de Matarès, et de la Corne d'or, ne font pas dans l'oisiveté, du fait que les travaux de maintenance et d'embellissement ne s'arrêtent pas, et déploient de grands efforts pour maintenir les lieux dans leur plus bel habit, dans l'espoir de voir revenir les jours de faste et d'activité intense qui ont caractérisé la ville de Tipasa, faisant sa renommée à travers le territoire national et au-delà.
Il faut cependant rappeler, que la wilaya de Tipasa abrite, en dehors de l'activité des complexes, qui mobilisent des milliers d'emplois, pas moins de 43 plages autorisées à la baignade. Ces dernières renferment 39 postes de la Protection civile construits en dur, qui encadrent une centaine de surveillants professionnels disponibles au niveau des sites de baignade, sous la direction de huit officiers en qualité de contrôleurs, cinq médecins et 24 plongeurs, 500 maîtres-nageurs, et ce pour une préparation a un afflux avoisinant les 7 millions d'estivants entre le 1er juin et le 8 septembre. à cela, il faut ajouter les emplois indirects, et le volume important de commerces en tout genre, notamment dans la restauration, les activités nautiques et les articles de plage, qui misent essentiellement sur cette période pour rentabiliser leur année d'exercice: «Nous sommes inquiets pour cette année, et nous espérons sérieusement que l'on pourra au moins sauver une partie de la saison. Nous sommes prêts à respecter toutes les mesures qui nous seront adressées que nous connaissons parfaitement et que nous appliquons dans notre quotidien. Cela est en train de se faire à l'étranger, la vie commence à reprendre avec l'application des gestes barrières, pourquoi pas, chez nous?», nous confie le propriétaire d'un restaurant situé aux abords du port de Tipasa.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré