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Abdelmadjid Chikhi est revenu sur la question memorielle

«Décolonisons l’Histoire!»

La question de la mémoire commence à faire son petit bonhomme de chemin d’une manière qui relève d’une volonté politique de l’Etat pour mettre un terme à des décennies de tergiversations et d’atermoiements par rapport à ce dossier délicat et sensible.

L'hommage rendu au collectif des avocats qui ont défendu les militants et les combattants de la révolution, était l'occasion aussi de rappeler le rôle stoïque et l'engagement de l'avocate et militante, la défunte Gisèle Halimi, à l'égard de la cause algérienne.
Cette reconnaissance faite par le directeur général des Archives nationales et conseiller auprès de la présidence de la République, chargé des Archives nationales et de la Mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi, vise une double démarche, à savoir de mettre en oeuvre le plan consistant à défendre la mémoire et travailler sur elle avec plus d'approche qui rime avec la vérité historique et la vraie réalité dont la glorieuse Révolution nationale peut s'enorgueillir de par le sacrifice suprême consenti et connu de par le monde.
Donc, pour ainsi dire, l'hommage réservé au collectif des avocats du FLN historique s'inscrit dans le même sillage qui a trait à la question vitale et stratégique du travail de mémoire dont l'Algérie tient mordicus à faire aboutir puisqu'il y va de l'histoire du colonialisme et de la guerre de libération. Profitant de cette occasion, Abdelmadjid Chikhi a rappelé l'enjeu de la mémoire en recourant aux directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune par rapport à ce volet sensible et la bataille de la récupération des archives. Dans ce sens, Abdelmadjid Chikhi a souligné que «cette initiative intervient dans le cadre de la mission que le président de la République m'avait assignée, à savoir la collecte des archives pour procéder à l'écriture de l'histoire et reconstituer le dossier de la Mémoire nationale», insistant sur cette tâche qui consiste en la collecte des archives dans la perspective de mettre en place des mécanismes fiables pour une écriture de l'histoire sur la base d'une approche historique reflétant réellement le processus qui a caractérisé la période coloniale et la guerre de Libération nationale. Dans le même sillage qui a trait au travail inhérent à la mémoire, Abdelmadjid Chikhi a ajouté: «Cette halte, première du genre, sera prochainement suivie par une conférence pour dévoiler le programme de la Mémoire nationale et les secteurs concernés à mobiliser», a-t-il souligné.
La même démarche a été adoptée par Amokrane Abdelaziz, historien et chercheur spécialisé dans l'histoire de la Révolution nationale. Il a suggéré de «rassembler les archives des procès relatifs au Mouvement national et aux militants de la Révolution, actuellement réparties, selon lui, à travers plusieurs juridictions. Nous proposons la collecte de ces archives par souci de préserver la Mémoire nationale, et de les mettre à la disposition des chercheurs et historiens», a-t-il précisé.
La question de la mémoire commence a faire son chemin d'une manière qui relève d'une volonté politique de l'Etat pour mettre un terme à des décennies de tergiversations et d'atermoiements par rapport à ce dossier délicat et sensible.
La guerre des mémoires et des archives s'est transformée en un véritable chantage, voire une sorte de manipulation sordide dans la perspective de cultiver et alimenter des approches pétries de négationnisme, révisionnisme et de déni.
L'enjeu s'inscrit dans un contexte qui fait preuve d'une remontée malsaine et pernicieuse d'une lecture nostalgique qui fait croire à certains cercles des ultras et néocolonialistes que la mémoire et l'écriture de l'histoire du colonialisme et de la guerre d'Algérie ne devraient pas soulever les véritables causes qui ont motivé les colonialistes à recourir à ce genre d'actes abominables et abjects.
C'est cela l'enjeu qui constitue la trame de fond de la guerre de la mémoire. C'est un véritable défi qui attend la commission algéro-française sur «la mémoire et l'histoire coloniale et la guerre d'Algérie».
Il est nécessaire de baliser le terrain d'une écriture objective qui reflète le processus historique qui a jalonné cette période coloniale sans se référer aux calculs sordides de certaines sphères qui font du néocolonialisme un leitmotiv au point où elles sont devenues ses chantres et cela toute honte bue.

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