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Premier jour de recensement

Démarrage timide dans la capitale

La mission a été éprouvante pour certains recenseurs mobilisés hier, dans la région de l'Algérois, au premier jour du 6e Recensement général de la population et de l'habitat (Rgph).

L'Algérie recense depuis hier sa population. Le 6e Rgph a, en effet, débuté hier dans tout le territoire national. C'est l'occasion de faire le point sur le déroulement de cette opération, dans la capitale du pays. L'opération avance à un rythme plus lent que prévu, dans certains quartiers de la capitale. Nombreux sont les familles qui refusent de répondre à l'agent recenseur. C'est, notamment le cas, à l'Hussein Dey, la première halte de notre virée effectuées dans différentes communes de l'Algérois, pour tâter le pouls du premier jour du Rgph.
Le phénomène de sous- déclaration a posé problème, comme affirmé par l'un des agents mobilisés sur place dans le quartier du Panorama. «Nombreuses sont les familles qui n'ont pas adhéré à l'opération du Rgph. Certains nous ont carrément fermé la porte au nez, tandis que d'autres nous ont fixé des rendez-vous, pour qu'on repasse plus tard!» a-t-il témoigné. Cela avant d'ajouter que «parmi les 20 familles à qui il s'était adressé, seules cinq ont accepté de répondre aux questionnaire».
Une mission qui s'annonce difficile, mais qui vaut la peine d'être menée. C'est du moins ce qui ressort des déclarations faites par le ministre de l'Intérieur, Brahim Merad. Après avoir donné le coup d'envoi officiel de cette grande opération, le ministre a affirmé que «les politiques publiques ne peuvent être construites sans déterminer qui sommes-nous? Et les différentes données sur le terrain». Le représentant du gouvernement avait aussi «appelé les citoyens à adhérer à cette démarche, et faciliter la tâche aux recenseurs, pour contribuer au succès du processus de l'opération qui servira d'outil d'aide à la prise de décision». Un autre agent rencontré non loin, était confronté à une autre difficulté non des moindres, ayant rendu sa mission plus difficile que prévu. «L'application dédiée au recensement nous a laissés en plant! J'avais à maintes reprises essayé d'utiliser cet outil devant nous faciliter la tâche. Peine perdue», s'est-il lamenté. Celui-ci qui tenait entre ses mains, le formulaire en papier.
Nos multiples tentatives de joindre la direction régionale Centre de l'ONS, l'organisme qui chapeaute l'opération du Rgph sont restées vaines. Le retour à la méthode traditionnelle, au lieu de l'appui technologique, qui devait faire gagner le temps de remplissage et le temps de saisie des données a été également constaté à Kouba, où nous avons effectuée notre deuxième halte dans l'après-midi.
Dans d'autres communes de la région Est d'Alger, l'opération semblait être plus organisée. Les ménages ont été informés la veille du passage des agents recenseurs. Et nombreuses sont les familles qui ont adhéré au processus du Rgph, selon le commun des riverains rencontrés.
L'opération devrait en effet se poursuivre jusqu'au 19 octobre prochain. Les 53000 recenseurs mobilisés aux quatre coins du pays doivent fouiller coins et recoins pour recenser les types de construction, les besoins des populations en infrastructures, et les commodités disponibles; le gaz, l'électricité, l'assainissement, l'Internet, etc.
Le compte à rebours est en tous les cas lancé. Il reste une vingtaine de jours pour convaincre les citoyens et collecter le maximum de données qui rentrent dans le volet de l'habitat.

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