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Intox et manipulation

Des images du roi truquées

Des activistes marocains ont dénoncé cette opération de mensonges quant aux images diffusées lors de la célébrationde la fête de l'Aïd El Adha en présence du roi.

Le Makhzen en est arrivé là. Il a été réduit à truquer des images à la télévision pour faire croire que le roi va bien. Ce mensonge des médias marocains, qui n'est pas le premier d'ailleurs, ne peut plus marcher ni avoir de crédibilité. La raison est simple pour l'opinion marocaine qui sait que le protocole de la célébration de la fête de l'Aïd El Adha, présidé traditionnellement par le monarque, a été tronqué par des images douteuses montrées à la télévision. Cette scène a fait le tour des réseaux sociaux des internautes marocains qui ont dénoncé une opération de mensonge des plus criardes quant aux images diffusées lors de la célébration de la fête de l'Aïd El Adha en présence du roi Mohammed VI. Le peuple marocain sait pertinemment que le roi Mohammed VI est gravement malade et que la succession au sein du régime du Makhzen fait rage. Jamais la fête du Trône n'a été annulée qu'en cas d'une crise majeure qui a impacté le royaume chérifien. Ce qui est sûr, la situation est peu reluisante pour le régime du Makhzen qui a essayé plusieurs scénarios mensongers pour éberluer le peuple marocain quant aux intrigues qui affectent le Palais royal et ses retombées sur la situation politique, économique et sociale du Maroc qui est au bord de la faillite et de l'explosion.
Le Maroc vit une situation des plus délicates dans son histoire politique. La lutte des clans au sein du régime du Makhzen s'affiche clairement entre les protagonistes au sein des Forces armées royales (FAR) et les services du renseignement et ceux qui tirent les ficelles à l'intérieur du Palais royal. Il s'agit selon certains médias marocains qui ont relayé des informations sur la guerre du succession, de Fouad El Himma, secrétaire particulier de Mohammed VI, Abdellatif Hammouchi, chef des services de sécurité et de renseignements marocains, ainsi qu'André Azoulay, conseiller spécial de Mohammed VI qui sont en train de redessiner l'échiquier du royaume pour mettre en place un processus de succession qui évitera au Maroc de sombrer dans le chaos. Cette guerre est menée entre le clan qui veut assurer la succession au Trône pour le compte du prince héritier Moulay Hassan et celui qui s'attache à imposer le prince Moulay Rachid comme successeur au roi impotent et gravement malade. Rien ne va au Maroc. L'annulation de la fête du Trône est révélatrice d'une véritable crise qui secoue le régime marocain du Makhzen.
Certes, les sbires du royaume chérifien essayent par tous les moyens de dissimuler cette crise en rapport avec l'état de santé gravissime du roi Mohammed VI, en recourant encore une fois au mensonge qui est devenu la règle et un mode opératoire du régime du Makhzen. La presse officielle marocaine a relayé l'information relative à l'annulation de la fête du Trône de l'année 2022 en justifiant cette décision par rapport à «la pandémie de Covid-19 qui affecte le Maroc». L'année passée, la fête du Trône n'a pas été annulée alors que la pandémie de Coronavirus était plus virulente et meurtrière que cette année.
L'annulation de la fête du Trône sera l'occasion pour les Marocains qui investissent la rue de dénoncer la répression du Makhzen et sa normalisation avec l'entité sioniste de durcir le ton et déclencher un élan de mobilisation historique à même de renverser la situation politique qui est en train de prendre une ampleur désastreuse et inquiétante sur le plan économique et social. Le Maroc traverse la pire des situations dans son histoire. La crise est telle que personne ne peut prédire ce qui va advenir du régime du Makhzen en proie à une menace structurelle qui risque d'emporter le système, voire même la nature monarchique puisque des slogans et des mots d'ordre qui vont dans le sillage de la mise en place d'un régime républicain est en train de faire du chemin à travers les manifestations qui se poursuivent dans les villes et les villages du Maroc.

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