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Annaba

Des locaux à l’abandon

Réalisés dans le cadre du programme «100 locaux par commune», ils sont devenus des repaires pour délinquants.

Ce sont des dizaines, voire des centaines de locaux commerciaux, relevant du patrimoine de l'Office de promotion et gestion immobilière (Opgi) et des communes qui croulent sous le poids de l'abandon et la dégradation. Il s'agit d'espaces réalisés dans le cadre des différents programmes de l'Etat destinés, notamment, à renflouer les caisses de l'Opgi, et lutter contre le commerce informel, qui se trouvent dans un état lamentable. Devenus des refuges pour les délinquants, des résidents de plusieurs cités se plaignent de la dégradation de leurs conditions de vie. Un constat ahurissant que de voir ces biens à l'abandon transformés en lieux de tous les maux sociaux. Aucune commune n'est épargnée. Il suffit d'une virée pour constater l'ampleur des désastres et les désagréments occasionnés aux riverains. Au-delà de leur état de dégradation, ces locaux sont devenus les QG de la délinquance. Qu'il s'agisse de nouvelles ou d'anciennes cités, le constat est le même. Idem pour les habitations des zones rurales où ont été réalisés les fameux «100 locaux par commune». Les appels lancés aux pouvoirs locaux pour fermer ces locaux squattés par les désoeuvrés, sont restés sans échos. C'est le cas, notamment à Sidi Amar où les locaux de la cité «Bleu» sont devenus un véritable «coupe-gorge pour les habitants des zones périphériques», ont dénoncé des habitants, déplorant au passage l'attitude autiste des responsables. Selon nos interlocuteurs, ces locaux n'ont jamais été exploités et cela depuis l'attribution des logements. Selon certaines informations, le prévalant état de cette situation est dû au défaut de location et au prix excessif de la vente de ces commerces. Entre-temps, ces locaux dits «du président» destinés aux jeunes, sont devenus un refuge aux SDF, délinquants et fief de toute sorte de criminalité. Pour rappel, insérés dans le patrimoine des communes, ces locaux réalisés dans le cadre du programme «100 locaux par commune» lancé en 2005, sont, à l'instar de ceux de la cité Bensalem Miloud dans la commune de Tréat, toujours fermés, voire abandonnés par leurs bénéficiaires qui refusent d'exercer leurs activités. Les responsables communaux gagneraient à les récupérer en résiliant les contrats et les confier à d'autres demandeurs. Certains locaux ont été transformés en étables, pendant que d'autres, le soir venu, se transforment en buvettes clandestines. Aussi, certains habitants s'interrogent sur le sort à réserver à ces locaux commerciaux réalisés au bas des immeubles de cités ou de zones rurales éparses, sans aucune étude au préalable. Leur transformation en grandes surfaces commerciales, avec des stands à louer pour juguler le commerce l'informel, et assurer du coup la sérénité et la quiétude des habitants des cités et les zones rurales, serait plus adéquate.

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