{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Procès de l'affaire du groupe Condor

Des peines de 6 à 10 ans requises contre les Benhamadi

Ils sont poursuivis pour plusieurs délits dont «incitation d'agents publics à exploiter leur influence pour l'obtention d'indus avantages», etc.

Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed (cour d'Alger), a requis, jeudi, des peines allant de 6 à 10 ans de prison ferme à l'encontre des frères Benhamadi, propriétaires du groupe Condor. Ils sont poursuivis, avec 40 cadres pour plusieurs délits, dont «dilapidation de deniers publics», «incitation d'agents publics à exploiter leur influence pour l'obtention d'indus avantages» et «financement occulte de partis politiques». Le procureur de la République a requis 10 ans de prison ferme et une amende de 8 millions dinars à l'encontre de Omar Benhamadi, responsable de «Travocovia» et 8 ans de prison ferme assortie de la même amende à l'encontre de son frère, Abderrahmane, gérant de la société Altrapco. Sept ans de prison ferme et 8 millions DA ont été requis contre Ismail Benhamadi, tandis qu'une peine de 6 ans de prison ferme et 8 millions de dinars ont été requis contre Fayçal, Hocine et Abdelhamid Benhamadi. Le ministère public a requis une peine de 5 ans de prison assortie d'une amende d'un million de dinars, contre l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, poursuivi dans le dossier Condor en sa qualité d'ancien secrétaire général de la wilaya d'Alger, ainsi qu'une peine de 4 ans de prison ferme et une amende d'un million de dinars pour l'ancien directeur général de Mobilis, Saâd Dama. Le procureur a également requis une peine de 3 ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million contre l'ex-directeur des télécommunications, Mohamed Salah Daâs. Les mêmes peines ont été requises contre le reste des accusés des deux entreprises Mobilis et Algérie télécom et d'autres cadres de différents secteurs, dont les transports.
Quant au responsable financier à la direction de la campagne électorale du candidat Abdelaziz Bouteflika, pour la présidentielle annulée de 2019, Mohamed Ourorane, le procureur a requis l'application de la loi. S'agissant des entreprises, le représentant du ministère public a requis une amende de 40 millions de dinars contre GB Pharma et Condor et 20 millions de dinars pour le reste des sociétés. Outre le dossier de GB Pharma, il y a aussi l'usine qui devait être construite dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah à Zéralda (ouest d'Alger). Ces coaccusés sont poursuivis dans une autre affaire, qui concerne la passation de marchés avec l'opérateur public de téléphonie mobile, Mobilis, pour l'acquisition de téléphones portables et de tablettes, auprès du groupe Condor. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours