{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Goudjil reçoit des délégations du Sahara occidental et de la Palestine

Deux causes et un même combat

Étant un moudjahid de la première heure, le président du Conseil de la nation ne cesse de rappeler, dans ses interventions, leur sacralité.

Le droit des peuples à l'autodétermination: ce principe est immuable dans la politique étrangère de l'Algérie, elle-même née dans l'antre d'une belle révolution qui a changé le cours de l'Histoire durant le siècle dernier. L'Algérie qui s'en tient viscéralement à ce principe, ne vise pas mener un simple combat pour le panache. C'est une conviction assumée qui s'exprime par le soutien indéfectible qu'elle apporte à la Palestine et au Sahara occidental. Deux causes et un même combat. Étant un moudjahid de la première heure, le président du Sénat, Salah Goudjil, ne cesse de rappeler, dans ses interventions, la sacralité de ces deux causes qui luttent pour leur autodétermination. Hier, Goudjil a reçu au siège du Conseil de la nation à Alger, le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh et la délégation l'accompagnant, indique un communiqué du Conseil. Les derniers développements de la cause palestinienne et les violations sionistes systémiques du statut historique et légal d'El-Qods et des Lieux saints, ont été passés en revue lors de cette audience. Après avoir salué la qualité des relations algéro-palestiniennes, Rawhi Fattouh a exprimé ses vifs remerciements à l'Algérie et au président Abdelmadjid Tebboune en particulier pour son soutien permanent au peuple palestinien. Il a également salué «le rôle historique de l'Algérie dans le rassemblement des Palestiniens et le processus de réconciliation nationale». Oeuvre incontestable du président Tebboune, faut-il le rappeler, ce processus a été couronné en octobre dernier par «le rassemblement et la réunification des rangs palestiniens et la signature par les frères palestiniens de la ‘'Déclaration d'Alger'', ainsi que leur engagement à en appliquer les clauses». Le responsable palestinien a relevé également «l'importance extrême de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) qui veille à préserver la sécurité de ses services à des millions de réfugiés», évoquant les difficultés financières rencontrées par l'Office, tout en appelant à l'aider. Pour sa part, le président du Sénat, Salah Goudjil a rappelé la centralité de la cause palestinienne «pour le peuple et le gouvernement algériens, une cause qui ne saurait faire l'objet de surenchère, ni de compromissions». Il a souligné que «la Déclaration d'Alger» consacrant l'unification des rangs palestiniens «ne saurait aboutir sans l'attachement de toutes les parties signataires à leur engagement de faire prévaloir l'intérêt suprême du pays», ajoutant que «cette lutte était similaire à la nôtre durant notre Glorieuse Révolution», lorsque les moudjahidine «avaient mis de côté leur appartenance et leurs tendances politiques pour faire prévaloir l'intérêt suprême du pays». Concernant les agressions sauvages des forces d'occupation sionistes, Goudjil a réaffirmé la condamnation par l'Algérie de toutes ces pratiques barbares, dénonçant «la politique hypocrite et sélective adoptée par les pays occidentaux qui, à travers leur mutisme face à ce qui se passe dans les territoires palestiniens». Avant-hier, Salah Goudjil a reçu une délégation sahraouie composée des joueurs et du staff technique de l'Équipe nationale de football, accompagnée par le ministre sahraoui de la Jeunesse et des Sports, ainsi que de l'ambassadeur de la Rasd en Algérie, Abdelkader Taleb-Omar. Un geste plein de significations pour cette équipe dont la naissance a été proclamée en Algérie, et qui portera «la cause sahraouie et la fera connaître», a souligné le président du Sénat. Après avoir salué et félicité le peuple sahraoui à l'occasion de la commémoration du 50e anniversaire du déclenchement de la lutte armée et de la création du Front Polisario (1973-2023), Salah Goudjil, a souligné que l'indépendance de ce pays «ne peut être acquise que par une autodétermination qui n'accepte aucun chantage».
Salah Goudjil n'a pas manqué à l'occasion de rappeler les étapes franchies par la cause sahraouie, de l'annexion du Sahara occidental par l'Espagne en 1961, passant par le retrait des troupes espagnoles en 1975, jusqu'à la proclamation de la naissance de la Rasd un certain 27 février 1976 en Algérie. Quant à la signature entre le Maroc et la Mauritanie d'un accord de division du Sahara occidental, il s'agit «d'une démarche qui prouve, on ne peut plus clairement qu'elle relève d'une colonisation, sinon pourquoi le Maroc accepterait-il de partager un pays sur lequel il réclame son autorité, avec un autre?», a déclaré le président du Sénat.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré