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Election présidentielle

Djaballah sera-t-il de la partie ?

Si le président du FJD décide de prendre part à la course vers la présidentielle, cela va, à ne pas en douter, disperser les voix des électeurs du clan islamiste, mais s’il s’abstient, Abderrezak Makri a des chances de ramasser le jackpot.

Abdellah Djaballah prendra-t-il part à la prochaine présidentielle, annoncée pour le 12 septembre prochain ? La décision sera connue samedi prochain lors de la réunion extraordinaire du madjils echoura du Front pour la justice et le développement (FJD). Mais à voir les déclarations de ce chef de parti, tout porte à croire qu’il ne sera pas de la partie. Cependant, il faut dire que rien n’est à écarter, il suffit pour y croire de rappeler le MSP de Abderrezak Makri qui avance à grands pas vers la participation au prochain rendez-vous électoral alors que les conditions qu’il n’a cessé de revendiquer pour la tenue d’une élection présidentielle n’ont pas été totalement satisfaites. Il est vrai qu’en politique, il faut savoir s’adapter aux situations, mais Abdellah Djaballah, lui, semble constant dans ses positions et continue d’avoir un discours critique vis-à-vis notamment de l’installation de l’Autorité électorale indépendante. Dans un communiqué rendu public dernièrement, le FJD a jugé que cette installation est «précipitée» et qu’elle s’est effectuée «sans vérifier si certains de ses membres remplissent les conditions stipulées dans la loi la régissant». Il y a lieu de rappeler aussi que le président islamiste a refusé de rencontrer le panel de Karim Younès et a affirmé son soutien profond à « l’adoption des revendications du peuple». Mais malgré ces positions, le président du FJD n’était pas contre la tenue d’une présidentielle après six mois de protestation. Il avait bien demandé une courte période de transition «qui ne doit pas dépasser six mois, mais dont le sens est bien différent de celui d’une Assemblée constituante». Cependant, pour Djaballah, il aurait fallu que cette période soit gérée par des responsables «qui n’ont pas assumé de responsabilités sous le régime rejeté par le peuple». Est-ce que cet écueil sera dépassé lors de la réunion du 28 septembre prochain ou sera-t-il suffisant pour amener le FJD à boycotter le prochain scrutin ? La décision qui sera prise par cette formation politique sera déterminante pour le clan des islamistes. Car si Abdellah Djaballah décide de prendre part à la course vers la présidentielle, cela va à ne pas en douter disperser les voix des électeurs du clan islamiste et l’affaiblir encore plus. Si Abdellah Djaballah s’abstient, Abderrezak Makri a des chances de ramasser le jackpot. Une troisième possibilité est à prendre en compte également. Celle d’un candidat du consensus pour le clan des islamistes ou pourquoi pas, comme en rêvait Djaballah, il y a 6 mois, pour toute l’opposition. Mais c’est très peu probable en raison de la guerre de leadership qui a toujours miné le groupe. Faut-il rappeler que le président du FJD a, en février dernier avant l’éclatement du Mouvement populaire pacifique, réuni l’opposition autour d’une candidature commune à l’élection présidentielle annulée du 18 avril dernier, mais le cheikh avait prêché dans le vide.

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