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Invité par le Président Tebboune

Erdogan la semaine prochaine à Alger

Cette visite dont l’annonce n’a pas encore été officialisée par Alger, intervient au lendemain d’un tête-à-tête Tebboune-Erdogan, en marge de la conférence de Berlin.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan est attendu à Alger dans le courant de la semaine prochaine, a annoncé, hier, l’Agence française de presse, l’AFP. Cette visite qui fait suite à l’invitation formulée par le président de la République lors de l’audience qu’il a accordée au ministre turc des Affaires étrangères, intervient dans un contexte régional assez tendu et où la Turquie n’est pas étrangère. L’envoi de troupes par Ankara à la demande du président du gouvernement libyen, Fayez al Serraj, a suscité un branle-bas de combat dans plusieurs capitales du pourtour méditerranéen et justifié la conférence de Berlin. Le président Erdogan peut donc se targuer d’avoir secoué le «cocotier» libyen et mis beaucoup d’Etats devant leurs responsabilités. Il reste cependant que la démarche guerrière et la méthode brutale dans le traitement du dossier selon le style Erdogan ont été dénoncées par les pays présents à Berlin, dont l’Algérie qui, par la voix du président de la République, a clairement affiché son refus de toute militarisation supplémentaire du conflit en Libye.
Cette visite dont l’annonce n’a pas encore été officialisée par Alger, intervient au lendemain d’un tête-à-tête Tebboune-Erdogan, en marge de la conférence de Berlin. Les deux hommes, dont les pays sont liés par un partenariat conséquent au plan économique, à travers de gros investissements turcs en Algérie, dans le textile et la sidérurgie, ne partagent pas beaucoup de convictions au plan international, notamment sur le dossier syrien. Les velléités guerrières de la Turquie ne sont pas du goût de l’Algérie. Et si jusque-là, les zones d’intervention d’Ankara n’avaient pas de lien direct avec la Sécurité nationale, son interventionnisme en Libye est, par contre, porteur de grands dangers pour toute l’Afrique du Nord et du Sahel et plus précisément pour l’Algérie. Il reste, cependant, que traditionnellement la Turquie d’Erdogan n’a jamais eu le moindre écart vis-à-vis de l’Algérie, notamment durant les 10 derniers mois de crise institutionnelle. Il y a donc de fortes chances à ce que les approches des deux hommes convergent vers la nécessité d’une solution pacifique en Libye. L’Algérie milite pour cette issue et, en cela, Erdogan est un interlocuteur important.Il y a lieu de souligner également que les questions bilatérales ne manquent pas d’intérêt. Il faut savoir à ce propos que la Turquie est actuellement le premier investisseur dans l’économie nationale, avec plus de 2 milliards de dollars.

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