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Industrie pharmaceutique

Faut-il croire Benbahmed?

Ces nouvelles unités contribueront à assurer un meilleur approvisionnement du marché national et ainsi alléger la facture des importations dans ce domaine.

L'Algérie ambitionne dans les cinq prochaines années à augmenter le volume des revenus des exportations du médicament vers le continent africain. C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, lors de sa visite d'inspection et de travail à Constantine. Une visite qui l'a mené d'une commune à une autre pour inspecter les unités de production de médicaments. Des haltes qui lui ont permis d'inaugurer officiellement l'usine bio-galénique.
Cette unité, qui est entrée en activité, en 1999, produit une large gamme de médicaments et couvre tout le territoire national, tout en exportant vers le Sénégal. Il ne manquera pas de rassurer sur le soutien de l'État aux producteurs privés activant dans le domaine de l'industrie pharmaceutique dans l'objectif de parvenir à l'autosuffisance nationale en matière de médicaments et réaliser ainsi l'objectif visé par le gouvernement, à savoir la diminution de la facture de l'importation dans ce domaine précis. Après la commune d'El-Khroub, le ministre a visité l'unité du groupe des Laboratoires de Diagnostic Maghrébins (LDM) spécialisé dans la fabrication d'une centaine de produits en partenariat avec des grands noms de l'industrie pharmaceutique internationale et leur distribution. Benbahmed, a procédé à la pose de la première pierre d'une autre unité de production de médicaments appartenant à l'union pharmaceutique constantinoise (UPL) dans la commune d'Ibn-Badis (ex-El-Haria). Arrivé à la commune de Constantine, le ministre s'est rendu vers la zone industrielle Palma où il a visité plusieurs unités dont Hup Pharma et UPC, pour finir à Saidal qu'il exhortera à varier sa production. Après une allocution dans laquelle il a fait la promotion des unités de productions de médicaments notamment depuis l'indépendance, le ministre a animé un point de presse. Dans sa mise en garde, le ministre a martelé que «celui qui n'est pas capable d'atteindre le niveau de l'exportation, ne restera pas sur le marché algérien». Qualifiant l'exportation de nécessité économique, le ministre a précisé que «le taux d'intégration de certains médicaments est de 80%». Ce qui représente «une valeur ajoutée pour le secteur de l'Industrie pharmaceutique», indiquant que «les exportations ont atteint un montant de 50 millions d'euros». À une question de L'Expression portant sur le retard que connaît le pays en matière de traitement contre le cancer, le ministre a fait savoir que l'Algérie investit plus que la moyenne pour cette maladie. L'Algérie consacre, chaque année, 600 millions d'euros pour le traitement des cancéreux. Ce qui est, estime- t-il «extraordinaire». Néanmoins, il reconnaît que durant la crise sanitaire due à la Covid- 19, certaines unités dans le monde ont cessé la production des protocoles d'où ce manque qui a touché le pays, mais aussi d'autres pays. Dans cet ordre d'idées, le ministre a fait savoir que cinq unités de production de médicaments anticancéreux entreront en service «avant le 5 juillet» au niveau national. IL s'agit de trois unités à Alger, une unité de production à Oran, et une autre à Ain M'lila dans la wilaya d'Oum El Bouaghi. Selon ses propos, d'ici 2023 ou 2024 l'Algérie produira les traitements contre le cancer au côté de Saidal. Concernant le stock des vaccins de Covid-19 produits par Saidal, le ministre indique que ce stock sera consommé dès la reprise des programmes de vaccination.

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