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La station de kahrama s'est arrêtée

Grave manque d'eau à Oran

«La réparation d'une panne de la station de Kahrama a nécessité la baisse de sa production de 20000 m3 par jour», a-t-on expliqué.

L'eau risque de se faire rare. Pour cause, la station de dessalement d'eau de mer, implantée à Arzew, est en panne. Du coup, plusieurs quartiers et cités, notamment dans la partie est d'Oran, sont sensiblement frappés par des perturbations dans l'alimentation en eau potable. La Société de l'eau et de l'assainissent d'Oran, la Seor, fait état d'une «réduction de la production d'eau au niveau de la station de dessalement d'eau de mer de Kahrama». Le vice-directeur de la Seor, Houari Khoudja, a fait savoir que «les perturbations se ressentent, notamment dans les parties hautes des quartiers d'El Yasmine, Nedjma et Sidi El Bachir». «Elles sont le résultat d'une baisse de débit», a-t-il ajouté, expliquant que «la diminution du niveau des réservoirs de Canastel et Belgaid en est la cause». Et de préciser que «la réparation d'une panne au niveau de la station de Kahrama a nécessité la baisse de sa production de 20000 m3 par jour», ajoutant que «cette station assure une production quotidienne de 80000 m3 dont 50000 destinés à l'AEP de la wilaya d'Oran». «La baisse de la production a sérieusement impacté le stock au niveau des réservoirs, créant une chute de pression et de débit dans certains quartiers», a encore expliqué Houari Khoudja, rappelant que la wilaya d'Oran souffre déjà d'un déficit de production de l'ordre de 150000 m3, à cause de la baisse de l'apport des eaux superficielles par manque de pluviométrie. Cependant, les responsables de la Seor sont rassurants, faisant savoir que «les travaux de maintenance effectués au niveau de la station de Kahrama nécessiteraient, encore, quelques jours». «Le retour de l'approvisionnement normal des quartiers est prévu à partir du 28 octobre en cours», a-t-on indiqué. Les besoins de la wilaya d'Oran en eau potable oscillent entre 500000 et 600000 m3 par jour, alors que la production, sans l'apport journalier des barrages, se situe entre 430000 et 450000 m3. La Seor n'utilise, depuis quelques semaines, que la production des Sdem d'El Mactaa, Kahrama et Chott El Hilal (Aïn Témouchent). La société a ainsi opté pour un programme de distribution d'un jour sur deux, voire plus. Pour assurer l'alimentation en eau potable en H24, on doit faire venir de l'eau, soit directement d'un captage souterrain, soit d'une usine de production, (les eaux superficielles et non conventionnelles). L'eau souterraine (source, forage et puits) qui couvre seulement 1% du volume mis à la distribution, a longtemps été synonyme d'eau propre répondant naturellement aux normes de potabilité. Ces eaux subissent uniquement une chloration et sont transférées vers les réservoirs de distribution. L'eau prélevée de l'oued Tafna, des barrages Chellif, Kerrada, Chat El Hilal, de la mer, des stations de dessalement d'eau de mer, Mostaganem, Dunes, Bousfer, la Mactaâ et Kahrama est traitée au niveau de deux types d'usine de production (traitement et dessalement). Plusieurs étapes de traitement sont nécessaires et varient selon le type et la qualité de l'eau pompée pour la rendre potable. 

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