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Leur mouvement s'est poursuivi pour le deuxième jour consécutif

Grève des cheminots… jusqu'à quand?

La direction de la Sntf affirme qu’«elle reste ouverte au dialogue et à toute proposition formulée par le syndicat dans le cadre des capacités de la Société».

Tous les usagers des trains se posent la même question: à quand la fin de la grève des cheminots qui a bouclé, hier, son deuxième jour consécutif? Ce mouvement de protestation, qui paralyse le trafic ferroviaire a été lancé sans préavis par les travailleurs, avant d'être appuyé par la Fédération nationale des cheminots (FNC) qui, dans un communiqué rendu public, hier, a averti la tutelle de la détermination des 16.500 travailleurs à maintenir leur pression jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications. Ladjali Ahmed, l'un des membres de la FNC l'a d'ailleurs affirmé, «les travailleurs du secteur campent sur leur position, et exigent des réponses favorables à leur plate-forme de revendications socioprofessionnelles». Dans le cas contraire, «les grévistes menacent de maintenir leur mouvement» a-t-il ajouté. Parmi les revendications, le syndicaliste a énuméré «l'augmentation des salaires, notamment à travers la révision du point indiciaire de 80 à 82 et la révision des indemnités et des primes». Outre ces revendications socioprofessionnelles, les grévistes ont une autre requête, «le départ de l'actuel directeur général» de l'entreprise. Ce dernier est accusé de «gérer l'entreprise comme un bien familial...», a soutenu Ahmed Ladjali, ajoutant «à titre d'exemple, que le DG a refusé la réintégration de cinq fonctionnaires licenciés abusivement». Concernant cette affaire, le syndicaliste a tenu à préciser que «le dossier des travailleurs est sur le bureau du premier responsable de l'entreprise». Cela, avant de rappeler à ce propos, que «la justice a ordonné leur réintégration après qu'ils ont été abusivement licenciés par l'actuel directeur par intérim de l'Entreprise».
Pour étayer ou infirmer ces accusations et d'autres, nous avons tenté de joindre le principal concerné. En vain. Il y a lieu de noter, par ailleurs, que la direction de l'entreprise affirme, citée par l'APS, qu'«elle reste ouverte au dialogue et à toute proposition formulée par le syndicat dans le cadre des capacités de la Société». Quant aux employés licenciés, la direction de la Sntf a expliqué qu'il s'agissait de quatre fonctionnaires, dont les dossiers sont entre les mains de la justice et qu'ils seront réintégrés dès que l'affaire sera tranchée. 

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