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Oran

Huit ans de prison pour le violeur

L’accusé s’est tout bonnement muré dans un silence total donnant l’impression d’un homme ayant sans aucun doute regretté son acte.

Le juge du tribunal de première instance a été intraitable en prononçant le verdict dans une affaire qui a défrayé la chronique, en condamnant à 8 ans de prison ferme un jeune homme accusé d’avoir violé sa tante, l’ayant élevé depuis son enfance. Cette affaire, aussi répugnante soit-elle, a laissé pantois plus d’un, notamment ceux censés la prendre en charge en la traitant.
Le déroulement de ses audiences ont été si rapides que les justiciers n’ont pas tardé à la traiter, tout en ne tardant pas à trancher en prononçant le jugement, tout aussi lourd, à l’encontre de ce jeune ayant abusé sexuellement de la sœur de sa mère en la menaçant d’une arme blanche. Elle a commencé lorsque le jeune homme, l’accusé en l’occurrence, a osé l’irréparable en s’armant d’un coutelas et s’est mis à agresser sa tante, d’un âge avancé, avant de passer à l’acte impardonnable sur tous les points de vue. D’ailleurs, le mis en cause n’a, durant tout son procès, pas daigné lever le petit doigt pour se défendre ni regarder en face la sœur de sa mère ni se justifier, ne serait-ce que pour avancer un faux-fuyant, au justicier ne l’ayant pas, lui aussi, trop «harcelé» en l’auditionnant.
Tout comme il n’a pas jugé utile de réfuter le contenu du document d’accusation comportant des faits l’accablant de bout en bout. Pourquoi a-t-il agi de telle sorte en abusant de sa tante ? L’accusé n’a pas apporté une quelconque réponse. Il s’est tout bonnement muré dans un silence total donnant l’impression d’un homme ayant sans aucun doute regretté son acte irrémédiable, mais sans pour autant pouvoir changer les faits, étant donné que le mal était déjà fait.
Le même tribunal a condamné un quarantenaire à une sentence de 6 ans de prison ferme. Ce dernier a été accusé d’avoir kidnappé une jeune fille, avec séquestration suivie de viol. Cette affaire a commencé le 21 avril 2016. Ce jour-là, les urgentistes du CHU d’Oran ont jugé utile d’alerter les policiers de permanence les informant qu’ils prennent en charge, en urgence, une jeune femme à la fleur de l’âge, admise dans un état de santé jugé critique. Admise en soins intensifs, celle-ci souffrait de plusieurs fractures et de plusieurs égratignures perceptibles sur son corps. Dépêchés sur les lieux, les policiers ont sur le champ ouvert leur première investigation qui a été révélatrice : la jeune fille a essayé d’attenter à sa vie en se jetant du haut de la terrasse d’une bâtisse située à Kouchet El Djir, quartier faisant face au géant bidonville de Ras El Aïn. Rompus à ce genre d’enquêtes, les policiers ont poussé de l’avant leurs recherches ayant abouti à des conclusions fracassantes, notamment en auditionnant la jeune fille. Celle-ci fera des révélations dangereuses mettant en cause le mis en cause et son acolyte l’ayant interceptée dans le quartier de Fellaoucen, ex-El Barki, et embarquée de force à bord de la voiture du complice, chauffeur clandestin. Destination prise, le domicile du mis en cause principal, situé au lieudit Kouchet El Djir, La victime a eu droit à toutes les formes d’atrocités perpétrées à son encontre par son ravisseur. Et ce n’est pas tout. Séquestrée et violée, la victime a fait l’objet d’une bagarre rangée ayant opposé la bande de son ravisseur et une autre bande de voyous la réclamant eux aussi pour leurs besoins bestiaux. La victime a profité de cette belligérance pour s’enfuir des griffes de ses ravisseurs en se jetant de la terrasse de la bâtisse du lieu de sa séquestration. Devant le juge, le mis en cause a nié en bloc les faits lui ayant été reprochés, expliquant avoir libéré la jeune fille des mains de la bande de malfrats dudit quartier, Kouchet El Djir.

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