Des sommes astronomiques sont prévues dans le cadre de l'exercice de 2024
Il «pleut» des milliards à l'APN
Le passage des ministres se poursuit au siège de l'hémicycle Zighoud Youcef. Les enveloppes financières prévues dans le cadre du PLF 2024 sont conséquentes.
La miséricorde du ciel est de retour. Il a plu des cordes durant les dernières 48 heures. La pluie devrait persister et ce n'est pas la seule chose qui tombe. Des milliards de dollars pleuvent à l'APN. L'État a en effet décidé de mettre le paquet pour le financement des programmes sectoriels de nombreux secteurs névralgiques. L'État, en d'autres terme mettra la main à la poche pour l'année prochaine. Dans ce sillage, il est évident de noter que la préservation du caractère social est une priorité consacrée dans le PLF 2024. C'est ce qu'entend dire Fayçal Bentaleb, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale qui intervenait face aux membres de la commission des finances et du budget de l'APN. Dans son exposé, prononcé dans le cadre de l'examen des budgets sectoriels proposés dans le PLF pour l'exercice 2024, le ministre a affirmé que «plus de 27% du budget de l'État pour l'année 2024 sera alloué aux transferts sociaux, y compris les subventions sur les produits de base». Face aux membres de la commission des finances et du budget de l'APN, le ministre a par ailleurs déclaré que «le montant global alloué au portefeuille des programmes du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale dans le cadre du projet de loi de finances de 2024, s'élève à 836,783 milliards de DA en tant qu'autorisation d'engagement». Les membres de la commission ont, pour leur part, soulevé de nombreuses préoccupations, notamment la retraite anticipée, la généralisation de la distribution de l'allocation chômage au profit des femmes rurales», souligne un communiqué sanctionnant les travaux de la rencontre émis par l'APN. D'autres enveloppes importantes sont prévues par le PLF dans le cadre de l'exercice de 2024. Après la réservation de 1104,32 mds DA, pour les autorisations d'engagement dont va bénéficier le secteur de l'habitat, et les 848 milliards de DA pour le secteur de la santé, d'autres sommes conséquentes sont prévues. Le budget du secteur de l'agriculture et du développement rural est estimé à une valeur d'autorisation d'engagement de l'ordre de 661 milliards de DA, comme affirmé par le ministre Abdelhafid Henni. Pour ce qui est du budget réservé au secteur de l'industrie, et de la production pharmaceutique, celui-ci est estimé «à une valeur d'autorisation d'engagement de 7, 896 milliards de DA et des affectations de paiement de 10, 308 milliards de DA», selon le ministre Ali Aoun, qui intervenait face aux membres de ladite commission des budgets de l'APN. Concernant les mesures à caractère fiscal et législatif proposées dans le projet de loi de finances 2024, relatives au secteur de l'industrie et de la production pharmaceutique, le ministre a évoqué la fixation des montants des taxes perçues par l'Institut national de la propriété industrielle (Inapi), concernant les brevets d'invention, les certificats d'adhésion, les marques et les marques collectives, les dessins et prototypes industriels, les schémas de configuration, les circuits intégrés et les données géographiques. Il a également rappelé l'introduction de nouvelles dispositions visant à encourager et promouvoir la production nationale en réduisant les taxes douanières appliquées aux intrants utilisés dans la fabrication de montures de lunettes. Précisant que les mesures à caractère fiscal et législatif proposées par le secteur s'inscrivaient dans le cadre de la politique du gouvernement visant à améliorer et augmenter les recettes du budget de l'État, Aoun a souligné la mise en oeuvre de la politique du secteur, en particulier dans le domaine de l'aide aux opérateurs économiques pour la réalisation de projets d'investissement et la diversification des activités industrielles, à même de stimuler le développement économique.