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Tebboune a pointé du doigt plusieurs parties

«Il y a un complot contre la Tunisie»

Tout en réaffirmant son soutien à la gouvernance de Kaïs Saïed, le président Tebboune accuse des parties de fomenter un «complot» contre la Tunisie.

Le président Tebboune n'y est pas allé par quatre chemins pour dire ce qu'il pense des positions de certains pays sur la situation politique en Tunisie.
Dans l'entretien accordé, mardi dernier à El Jazeera, le chef de l'État a accusé des parties de vouloir voir la Tunisie sombrer dans une crise politique. En plus d'avoir réitéré la position de soutien de l'Algérie envers son voisin de l'Est, le président Tebboune a pointé un doigt accusateur vers des parties qui complotent contre la Tunisie.
«Nous n'allons pas abandonner la Tunisie. Il y a un complot contre la Tunisie, oeuvre de plusieurs parties», a-t-il dit à la journaliste qui l'interviewait sur plus d'une question, notamment celles relevant des relations diplomatiques de l'Algérie avec les pays de son entourage maghrébin et voisinage méditerranéen.
Pour le président Tebboune, ce complot dont il n'est pas facile d'identifier l'origine, a gagné en hostilité depuis la visite effectuée par le président sahraoui, Brahim Ghali, en Tunisie.
La visite à Tunis du dirigeant du Sahara occidental a été ainsi mal vue et très mal gérée par Rabat et les parties qui le soutiennent. D'où cette campagne de déstabilisation de la Tunisie et de son président à qui il est reproché des procédés contraires aux valeurs de libertés. «Les choses se sont compliquées depuis que la Tunisie a accueilli Brahim Ghali, le président de la Rasd», a déclaré Tebboune, désignant ainsi la responsabilité du Maroc et de ses soutiens dans ce qui arrive à la Tunisie en termes de remous internes. Brahim Ghali s'est rendu, pour rappel, à Tunis en août dernier, pour prendre part aux travaux de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad 8). Le voyage n'a pas été du goût de Rabat. Les hostilités ont été vite ouvertes. Et l'ambassadeur marocain en Tunisie avait été rappelé illico presto. La Tunisie était accusée d'hostilité. Mais le palais de Carthage ne s'est pas laissé faire. Il avait réagi en rappelant l'ambassadeur tunisien au Maroc et en rejetant les allégations des dirigeants marocains. Le président Tebboune a expliqué, durant l'entretien, comment l'Algérie traite la situation politique en Tunisie. Il a précisé, à ce propos, que l'Algérie apporte son soutien au président Kaïs Saïed en étant «le symbole que le peuple a élu et non un président imposé ou installé suite à un coup d'État».
Il a mis en avant un des principes de la politique étrangère du pays en affirmant que l'Algérie ne s'immisce pas dans les affaires internes de la Tunisie.
Le soutien politique ainsi réitéré par Tebboune à laTunisie a eu, hier, son prolongement pour le volet économique à travers l'échange qui a eu entre le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane et son homologue tunisienne. s les voies et moyens de renforcer le soutien qu'apporte l'Algérie à la Tunisie pour permettre à cette dernière de retrouver sa «stabilité économique» que les autorités tunisiennes s'emploient à mettre en oeuvre.
le Premier ministre a été ainsi informé par son homologue tunisienne des dernières évolutions concernant les négociations en cours entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI) sur l'accord financier dans le cadre du mécanisme élargi de crédit (Medc) et qui vise à appuyer les politiques économiques en Tunisie.
Sur la base des relations historiques solides de fraternité unissant l'Algérie et la Tunisie ainsi que leurs deux peuples frères, Benabderrahmane a exprimé «l'entière solidarité» de l'Algérie avec la Tunisie dans ses négociations avec le FMI.
à l'occasion de leurs échanges, les deux parties ont souligné leur volonté commune d'oeuvrer ensemble à aller de l'avant vers davantage de complémentarité stratégique et de développement solidaire et intégré, en application des orientations des dirigeants des deux pays, selon un communiqué des services du Premier ministère.
Ce qui confirme la volonté des autorités algériennes à accompagner le gouvernement tunisien dans sa quête de stabilité et de prise en charge des préoccupations des populations. Une disponibilité de coopération qui conforte les convergences politiques entre les deux parties.
Y compris quand d'autres parties sont tentées de mener des manoeuvres de déstabilisation. 

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