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Le retour fulgurant du rôle de la diplomatie Algérienne

Il y a un homme au gouvernail

L’approche diplomatique algérienne est une sorte de clé de voûte pour l’ensemble des protagonistes de l’échiquier international.

L’Algérie retrouve sa place dans le gotha des pays dont la posture de valoir de son or pesant n’est pas à démontrer sur le plan diplomatique. Ce retour sur la scène internationale n’est qu’un juste remodelage d’une conjoncture qu’il fallait resituer dans le sens qui entérine le poids régional et la renommée de la diplomatie algérienne dans le monde.
Certes, la léthargie qui a caractérisé la diplomatie algérienne depuis quelques années, est le produit d’une démarche reflétant le régime grabataire qui était incarné par un pouvoir qui ne se souciait pas outre mesure de l’image et de l’aura de l’Etat algérien et de ses institutions. L’impotence à frappé de plein fouet, y compris l’image de marque dont jouissait l’Algérie au niveau de la diplomatie internationale. Il est indéniable de dire que la diplomatie algérienne a su en un laps de temps record resituer son aura et son rôle prépondérant dans le concert des nations. Ce nouveau souffle est le produit, voire l’œuvre d’une nouvelle approche qui s’arc-boute sur des éléments de principes consistant à faire de l’Algérie un carrefour de la diplomatie internationale inéluctable de par son positionnement géostratégique et de par son potentiel en tant que force d’équilibre au niveau régional.
L’élection présidentielle du 12 décembre et la mise en place de l’institution présidentielle comme prolongement déterminant de l’expression institutionnelle et politique de l’Etat algérien, a permis au nouveau président de la République, Abdelmadjid Tebboune de se doter d’instruments en mesure d’arrimer le cours du changement que connaît le pays avec les défis et les enjeux qui se présentent d’une manière inlassable comme réalités dont seul le poids diplomatique de jadis peut remettre les pendules de la diplomatie algérienne à l’heure des nouvelles exigences qui au plan régional qui au plan international. L’Algérie est devenue le lieu et l’espace dont les enjeux diplomatiques se font traiter et examiner dans la perspective de leur trouver des solutions et des issues raisonnables loin de la logique des va-t-en-guerre dont l’approche est animée par leur frénésie morbide de repartage du monde sur fond de guerres «préventives» et fratricides aux conséquences désastreuses sous forme d’atomisation des Etats nationaux et de leur dislocation. Les visites qui se sont succédé durant le premier mois de la nouvelle année 2020 attestent du regain manifeste du rôle diplomatique de l’Algérie. La valse des visites de pays comme l’Italie, la Turquie, les parties libyennes en conflit, l’Egypte à travers son ministre des Affaires étrangères. Cette dynamique diplomatique a été imposée par la nouvelle approche de l’Etat algérien incarné par son président de la République pour exprimer la nouvelle approche diplomatique algérienne quant aux conflits régionaux en général et le conflit libyen en particulier.
Le rôle de la diplomatie algérienne a été corroboré par sa participation en tant que partie influente et importante dans la résolution de la crise libyenne lors de la conférence du Berlin où il y a eu la présence d’un nombre important de pays dans le rôle sur le plan diplomatique et politique est déterminant sur l’échiquier international.
Le Sahel, la crise libyenne, la crise que traversent les pays arabes, sont autant de préoccupations dont l’Algérie est en mesure d’aborder selon sa doctrine diplomatique qui consiste à faire prévaloir la solution politique aux conflits qui taraudent les pays dans les régions sus-citées. L’approche diplomatique algérienne est une sorte de clé de voûte pour l’ensemble des protagonistes de l’échiquier international. L’Algérie aura à recevoir davantage de représentants de pays, que ce soit ceux concernés par les conflits au niveau régional ou ceux qui sont impliqués d’une manière indirecte à cause d’approches relevant d’une attitude hégémonique et d’intérêt de mainmise sur les richesses et le potentiel naturel des pays dont le scénario du chaos a emportés mordicus
Le retour de la diplomatie algérienne sur l’arène internationale est un signe avant-coureur d’un cours nouveau sur le plan politique au niveau interne. L’édifice juridique qui commence à prendre corps à travers la révision de la Loi fondamentale et le reste des institutions de l’Etat fera en sorte de consolider le rôle de l’Algérie dans le gotha des nations. La nouvelle posture que l’Algérie est en train d’incarner
est en synergie avec des pas graduels de changement à tous les niveaux.

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